Opinion

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Clin d’œil sur la gestion des ordures ménagères dans nos villes

Samedi 14 Février 2015 - 11:00

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Disons-le sans complaisance, cette gestion n’est pas du tout satisfaisante. Que ce soit à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie, Owando, Ouesso, Nkayi ou Impfondo, et même dans les communautés urbaines nouvellement créées, le traitement des ordures ménagères est un vrai casse-tête pour les pouvoirs publics en général et les services municipaux en particulier.

Sans se perdre dans le labyrinthe des définitions, on peut entendre par ordures ménagères, des déchets issus de l’activité domestique quotidienne des ménages et des déchets des activités économiques collectés dans les mêmes conditions. Et par gestion d’ordures ménagères, le processus qui intègre à la fois la production des déchets, leur traitement et la réduction des pollutions qu’ils engendrent.

Où trouve-t-on ces ordures ?

On peut les trouver, disons-le sans gêne, dans des décharges publiques laissées à ciel ouvert dans divers endroits de nos villes : rues et avenues, devant les habitations, arrangées dans des poubelles artisanales et archaïques, dans les marchés et placées dans des bacs qui débordent, dans les cours des habitations entassées dans un coin, etc. Quel spectacle !

Par le passé, dans la ville de Brazzaville par exemple, chaque matin des véhicules de la mairie sillonnaient des quartiers pour le ramassage des ordures produites par des ménages. Aujourd’hui, cela n’existe plus. D’où l’inquiétude des citoyens et leur prière pour que des solutions soient trouvées vu la forte montée démographique dans nos villes et leur explosion non contrôlée. Au regard de l’évolution des choses, il faut craindre des maladies et des risques sur le plan environnemental.

Où sont les services municipaux ou d’hygiène ?

Cette question fâche. Et par manque de politique municipale de la gestion des déchets ménagers, des alentours de certaines écoles sont transformés en décharges sauvages publiques, le cas du lycée technique commercial à Pointe-Noire où la clôture côtoie des ordures sans que personne ne sente interpellée.

Que dire des bars, buvettes et restaurants de fortune entourés des tas d’ordures ménagères alors que les chefs de quartiers devaient se sentir concernés et arrêter ce spectacle désolant.

Alors pourquoi ne pas privilégier l’option du partenariat municipalité-privé avec, en toile de fond, une solution durable à cette question. Et cela permettra sans nul doute à nos villes de disposer des services réguliers de collecte et de traitement des ordures ménagères. Les sociétés de ramassage d’ordures ménagères deviennent une urgence.

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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