Collectivités locales : Saturnin Otsaleyoua préoccupé par les conditions de vie de ses mandants

Les Dépêches de Brazzaville : Quelles leçons tirez-vous des récentes élections locales ?

Saturnin Otsaleyoua : Il y a beaucoup d’enseignements à tirer pour ces élections. Le premier est de savoir que la population d’Okoyo, comme la population congolaise en général, commence à comprendre le jeu démocratique parce que les résultats que notre liste des indépendants a obtenus est un message très fort de cette même population à l’endroit des partis et acteurs politiques. Je suis parmi les personnes qui pensent que faire la politique, c’est se sacrifier pour la population. Ainsi, je suis ravi que nos mandants commencent à le comprendre. De ce fait, les différentes personnes qui sollicitent leurs suffrages devraient avoir un regard attentif sur les problèmes auxquels ils sont  confrontés.

LDB : Quels sont  vos rapports avec la population de votre circonscription électorale avant et après le scrutin ?

S.O : Au cours de toutes mes rencontres avec la population, je la rassure que beaucoup de choses vont se faire dans le sens d’améliorer leurs conditions de vie. J’ai réalisé plusieurs activités d’ordre humanitaire à leur endroit. Je le faisais sans ambition politique. C’est pour moi une façon d’aider mes frères et sœurs. Je vous rassure que nous garderons de bons rapports avec la population puis qu’elle sait que je n’étais pas venu vers elle pour solliciter simplement leurs suffrages mais pour les aider à faire face à certaines vicissitudes de la vie au quotidien. Nous nous sommes fixés pour objectif d’apporter une révolution morale au niveau de la population de notre circonscription électorale.

LDB : Avez-vous l’ambition d’être le député de la circonscription électorale unique d’Okoyo au regard des actes philanthropiques que vous posez ?

S.O : C’est la population qui m’avait convaincu à poser la candidature aux dernières élections locales. Si au moment venu, elle pense que je pourrais la représenter au niveau de l’Assemblée nationale, je ferais sa volonté. Mais, nous ne sommes pas encore là. Pour l’heure, je dois me battre pour défendre leur mandat  au niveau du conseil départemental.

LDB : Avez-vous des perspectives dans le cadre de l’humanitaire ?

S.O : J’ai pris l’engagement d’aider, à la mesure de mes moyens, les habitants de ma circonscription électorale. C’est un engagement qui est perpétuel. La population en est consciente et elle compte beaucoup sur ces aides diverses qui, tant soit peu, contribuent à l’amélioration de leurs conditions de vie. Nous sommes là pour assumer notre engagement.