Concours d’aptitude professionnelle : cinq cent vingt-six candidats passent les épreuves écrites et pratiques au Congo

Lundi 29 Juillet 2019 - 17:45

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Les élèves en fin de cycle dans les centres de formations et d’apprentissages (CFA) ont entamé, le 29 juillet à Brazzaville, les épreuves du concours d’aptitude professionnelle (Cap) lancées par Jean Ngakosso, directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l'Emploi.

Sur les cinq cent vingt-six candidats comptés sur l’ensemble du territoire national, la ville de Brazzaville enregistre trois cent-dix-huit ; celle de Pointe-Noire en a cent trente-six, et Dolisie comptabilise soixante-douze.

Au terme d’une formation de deux années dans les différentes filières de métiers des centres de formation d’apprentissage (CFA), les candidats composeront durant cinq jours consécutifs. Et, le premier jour de l’examen est consacré aux épreuves d’anglais, français, mathématiques et de physique-chimie.   

« Nous avons plusieurs spécialités de métier : froid, bâtiment ; les options de métiers de services et les métiers industriels comme la mécanique automobile, la menuiserie, l’électricité. Au niveau de la ville de Pointe-Noire comme à Dolisie, les candidats ont été formés dans les différents métiers ruraux et de service. Les admis au concours d’aptitude professionnelle sont donc les ouvriers qualifiés », a indiqué Joseph Moukila, directeur des examens et concours techniques et professionnels.

Classe ouvrière

Ce dernier intervient sous la responsabilité d'un chef de chantier ou d'un chef de production. Il est chargé de l'exécution de tâches manuelles dans un domaine spécialisé. Il peut travailler seul ou en équipe selon le secteur et le type de métier.

Le développement de l'industrialisation et de la mécanisation va continuellement modifier le statut des ouvriers. Tout au long de cette évolution cette nouvelle forme de travail va s'accompagner de l'émergence d'un mouvement ouvrier et de la conscience ouvrière, de sa montée en puissance à travers les syndicats, afin de faire reconnaître leurs droits. Sur les plans social et politique, l'accroissement du nombre des ouvriers soulève des débats, la question sociale, ainsi que des réflexions et prises de position concernant l'existence et le destin d'une nouvelle classe sociale et économique : la classe ouvrière.

« On ne peut pas développer un pays sans ouvrier qualifié. Ils vont résoudre les problèmes de maintenance industrielle et surtout ceux liés à leurs spécialités. Nous sommes rassurés que ces ouvriers sont prêts à accompagner l’industrialisation, les programmes et projets du pays y compris les métiers de l’agriculture », a conclu Joseph Moukila.

Fortuné Ibara

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