Conservation de la faune : la chasse sportive rouverte

D’après  la direction de la faune et des aires protégées, qui a délivré le message à l’occasion de cette quarante-deuxième journée d’ouverture de la chasse, ce thème a été choisi en tenant compte des massacres d’espèces fauniques enregistrés ces derniers temps au sein des massifs forestiers congolais et des réserves communautaires.

Parmi les espèces protégées, victimes de cette criminalité faunique, l’éléphant de forêt est la cible principale et paye un lourd tribut à cause de son ivoire. En effet, les statistiques des massacres de cette population animale enregistrés au cours de ces trois dernières années sont alarmantes et suffisent pour mesurer l’ampleur du phénomène. Selon la direction de la faune et des aires protégées, cette criminalité faunique a entraîné la tuerie d’environ 25 000 éléphants, avec près de 23 000 tonnes d’ivoires saisis courant 2011 en Afrique.

Les massacres  massifs de ces espèces intégralement protégées ont été également signalés en 2012 et en 2013 dans le continent, tandis que  le commerce de l’ivoire, particulièrement vers l’Asie, est en nette croissance et bat à ce jour un record mondial. Dans son message, le directeur de la faune et des aires protégées, Roger-Albert Mbété, a invité les braconniers à préserver la faune. « Arrêtons de massacrer la faune sauvage, préservons-la comme ressource d’intérêt communautaire afin de garantir sa pérennité pour les générations futures », a-t-il déclaré.

Pendant cette période d’ouverture de la chasse, qui durera six mois, la chasse sportive n’est autorisée qu’aux seules personnes détentrices d’un titre de chasse délivré par l’administration en charge de la faune sauvage de leurs localités respectives.