Contentieux électoral à la FCTT : nouveau procès devant la Ccas

Le climat demeure tendu à la FCTT depuis que le président sortant, Aimé Christian Wonga, a remporté haut les mains son second mandat, à l’issue d’un scrutin qu’il estime légalement organisé, mais pour lequel ses challengers contestent toujours. Se sentant lésés, les plaignants avaient saisi la Ccas qui, à l’issue d’un premier procès tenu il y a quelques jours, avait prononcé un non-lieu contre les candidats malheureux, confirmant ainsi la victoire du président sortant.

Mais, en dépit du verdict rendu en leur défaveur, les plaignants sont revenus à la charge en portant à nouveau l’affaire devant ce même tribunal pour espérer renverser la vapeur. La requête déposée a été examinée par la Ccas qui a reprogrammé l’audience pour le 4 janvier.

Le rebondissement de ce dossier qu’il jugeait classé a fait réagir le président réélu, Aimé Christian Wonga, qui dénonce « le manque du sérieux et de sportivité » de ses challengers, mais reste serein sur la légalité de sa réélection et confiant du professionnalisme de la Ccas. « Avant ce scrutin, nos challengers nous avaient mené une guerre, alors que toutes les conditions étaient réunies pour que cette élection se tienne en toute légalité et transparence conformément à la loi. Nous avions même accepté toutes les conditionnalités qu’ils nous avaient imposées, mais malgré tout, nous les avions battu dans les urnes de manière règlementaire. Par mauvaise foi, ils ont contesté les résultats au point de porter l’affaire à la Ccas qui, en statuant au fond, les a déclarés perdants. Toujours insatisfaits, les candidats battus viennent de saisir à nouveau ce tribunal pour la même affaire déjà jugée. Quel droit la Ccas va encore dire, nous sommes confiants de son professionnalisme », a réagi Aimé Christian Wonga réélu.   Il a ainsi exhorté la Ccas à rendre le droit, rien que le droit comme elle le fait d’habitude.