Coopération : le Japon et la BAD engagés dans le développement routier du Congo

Samedi 21 Février 2015 - 12:00

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L’agence internationale japonaise de coopération (JICA) et la Banque africaine de développement (BAD) ont exprimé leur volonté au ministre de l’Équipement et des travaux publics, Émile Ouosso, le 19 février à Brazzaville.

La JICA entend renouer son partenariat avec le Congo en termes de financement des routes et de formation des agents et cadres des travaux publics et de l’équipement. « (…) Ces programmes d’activités sont importants pour le développement du Congo. Nous sommes tout à fait impressionnés par le développement rapide du Congo. Nous souhaitons un grand succès dans la réalisation des programmes du ministère des Travaux publics », a déclaré le chef de la délégation de la JICA, Nibancho Center Buiding.

En effet, en 2005, le Congo avait sollicité auprès de cette agence japonaise un financement sous forme de don non remboursable. Mais sans avoir obtenu gain de cause alors que les partenaires japonais s’étaient engagés à assurer le renforcement de capacité des cadres du ministère. L'engagement exprimé par la JICA vise à relancer un partenariat bilatéral entre le Congo et le Japon, vieux de 35 ans. « Les entreprises japonaises sont très intéressées par le Congo, qui aspire au développement de ses infrastructures. Nous souhaitons que le gouvernement congolais nous accompagne lorsque nos entreprises décideront de s’installer », avait souligné le chef de la délégation des entreprises japonaises, Hirotaka Ishihara, lors d’un bref séjour au Congo.

Ce genre de propositions vient à point nommé avec le besoin de financement nécessaire à la réalisation d’autres routes telles : Liranga-Impfondo, Madingou-Boko-Songho-Hidi-Kitiri Tounga jusqu’à la frontière avec la République démocratique du Congo ; Nganga-Lingolo-Mbanza-Ndounga-Voka ; Sembé-Mbomo ; Zanaga-Kébara-Lékana et la route Ngo-Mpouya. L’assainissement des villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie est aussi inscrit dans ce programme.

Quant à la BAD, elle est parmi les partenaires qui ont aidé la République du Congo dans le cadre du développement de son réseau routier d’intégration régionale. Quelques financements ont permis de réaliser certains axes et ouvrages de franchissement : Obouya-Boudji-Okoyo jusqu’à la frontière avec le Gabon ; le tronçon Ouesso-Ketta-Sembé-Souanké vers le Cameroun ; le pont de l’Alima à Okoyo ainsi que la route Dolisie-Ngongo. Aussi, la BAD dispose-t-elle d’une stratégie d’assistance au Congo pour la période 2013-2017. « (…) Je suis venu rendre compte au ministre et en même temps recueillir ses orientations dans le cadre de la préparation du rapport à mi-parcours à soumettre à notre conseil d’administration au mois de juin prochain », a annoncé le représentant de la BAD au Congo, Nouridine Kane Dia.

L’économiste a confié que son institution est déterminée à appuyer le Congo à pouvoir renforcer sa gouvernance en matière d’infrastructures. Cependant, il a souligné que les investissements physiques sont pérennes avec une bonne gouvernance sectorielle à mettre en place, d’où le ressourcement du fonds routier de 2ième génération. Ce dernier permettra d’assurer de façon régulière l’entretien des voies déjà construites ainsi que de poursuivre la politique de construction des routes modernes.

 

Fiacre Kombo