![]() Couverture santé universelle : le lancement pour bientôtLundi 27 Septembre 2021 - 18:26 Le programme fait partie des grandes promesses électorales du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Dès sa nomination, l’actuel ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani, l’a retenu comme un domaine prioritaire de son action. La question de sa mise en œuvre a fait l’objet d’une réunion sous la présidence de la primature. Officiellement, la mise en œuvre du programme majeur de "Couverture sanitaire universelle" est imminente. En effet, le point était inscrit à l’ordre du jour des discussions entre le Premier ministre, Sama Lukonde, et le conseiller spécial à la présidence de la République, le Dr Roger Kamba. Ce dernier était accompagné de la vice-ministre de la Santé, Véronique Nkulu, et des membres du Bureau international du travail (BIT). Sur un plan pratique, la couverture sanitaire universelle reste un grand défi dans la politique sanitaire actuelle de la République démocratique du Congo. L’objectif poursuivi est tout simplement de permettre à toute la population congolaise d’avoir accès aux soins de santé de qualité et sans se ruiner financièrement. D’emblée, la réunion visait ainsi à faire une synthèse du dernier atelier consacré à ce programme. « Il fallait un dialogue pour que nous ayons la même compréhension », a expliqué le Dr Kamba. En tant que patron du de l’exécutif national, il revient désormais à Sama Lukonde de mettre en œuvre ce programme du gouvernement. « C’était sur son appel, sur sa convocation, pour pouvoir lancer ce processus de manière très pratique », a ajouté le docteur. De cette séance de travail, il en est ressorti un engagement tacite du Premier ministre de convoquer « très rapidement » la première réunion du comité de pilotage du Conseil national de la couverture santé universelle et de lancer, dans un plus bref délai, sa mise en œuvre. Par rapport à ce vaste programme, le gouvernement affiche une volonté de faire en sorte que les gens se soignent des maladies ordinaires comme la malaria, la fièvre, les maladies diarrhéiques et les maladies liées aux mains sales. Au final, l’idée est d’arriver à gérer un grand nombre de pathologies, réduisant ainsi par la même occasion le paquet de maladies qui arriveront dans les hôpitaux. Laurent Essolomwa Notification:Non |