Crise centrafricaine : le GIC fixe les élections présidentielle et législatives en février 2015Lundi 11 Novembre 2013 - 18:27 Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé à des actions concrètes au cours de la troisième réunion du Groupe internationel de contact (GIC) sur la Centrafrique pour garantir un traitement complet de cette crise dans sa dimension sécuritaire, politique, des droits de l'homme et humanitaire, indique un communiqué Cette réunion a permis des échanges sur les progrès réalisés en vue du retour de l'ordre constitutionnel ainsi que le rétablissement de la paix et de la sécurité en Centrafrique. En marge de la réunion, les Nations unies ont exprimé leurs préoccupations et leur engagement à soutenir les autorités centrafricains de la transition pour surmonter la crise et à stabiliser le pays, ainsi qu'en ce qui concerne la détérioration de la situation sécuritaire, des droits de l'homme et humanitaire. Quelques progrès pour l'établissement des institutions clés de la transition ont été soulignés. Afin de doter la Centrafrique de nouvelles institutions démocratique, les élections présidentielle et législatives devront se tenir en février 2015. Le respect de la feuille de route a été rappelé. L'Union africaine (UA) a indiqué que tout appui financier pour la crise de crise serait liée à une volonté de réussite du programme par Bangui. Les Nations unies vont reprendre en main les opérations de désarmement des ex-combattant de la séléka, d'ici janvier 2014, pour la bonne organisation des élections. Le conseiller spécial des États-Unis pour la Centrafrique, David Brown, a estimé que la constitution d'une armée professionnelle qui tient compte de l'équilibre ethnique et régional était capitale. Fragilisée suite à la crise déclenchée par la rébellion de la coalition Séléka, en décembre 2012, l'armée centrafricaine compte à ce jour 3 000 homme. Le président de transition, Michel Djotodia, s'est montré favorable à l'incorporation de 3 500 ex-rebelles de la Séléka dans ses rangs et 1 500 dans la police et la gendarmerie. La charte constitutionnelle centrafricaine interdit au président de la transition, Michel Djotodia, au Premier ministre, Nicolas Tiangaye, et au président du Conseil national de transition (CNT), Alexandre-Ferdinand Nguendet, d'être candidats aux futures élections présidentielles. La prochaine réunion du GIC se tiendra en février 2014 à Brazzaville. Noël Ndong |