Cuvette-Ouest : plus de mille enfants non enregistrés à l'état civilLundi 5 Octobre 2020 - 13:00 En mettant à la disposition des parents, en compagnie de leurs enfants, 27 actes de naissance sur 1076 attendus, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a remis des registres au préfet du département de la Cuvette- Ouest, afin de régulariser la situation de ceux qui ne sont pas déclarés à l’état civil.
Seulement, 1049 enfants jusque-là n’ont pas encore été déclarés. « Si le travail avait été fait tel que prévu en 2019, la ministre Antoinette Dinga-Dzondo devait mettre à l’ensemble des 1076 enfants des actes de naissance au lieu de 27 comme c’est le cas aujourd’hui », a expliqué le directeur général des Affaires sociales, Christian Mabiala. Les bottins de réquisition aux fins de déclaration tardive de naissance (pour le procureur de la République), des fiches de renseignement en vue d’établissement des actes de naissance, de registre d’actes de naissance pour leur retranscription au niveau de l’état civil, sont autant de documents que la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire a mis à disposition du préfet du département de la Cuvette-Ouest, Edouard Denis Okouya, afin que les 1049 enfants qui attendent d’être tardivement déclarés le soient. « Nous allons nous-y atteler pour que ces enfants jouissent pleinement de leur droit à l’identité », a assuré ce dernier. A dire vrai, les 1049 enfants du département de la Cuvette-Ouest, en attente d’actes de naissance, concernent l’année 2019. Entretemps, le chiffre a augmenté par rapport à 2020 qui est à son dernier trimestre. Une mise à jour des chiffres mérite d’être faite pour ne laisser personne en marge. A propos des difficultés de déclaration, il arrive que quelques préalables ne soient pas remplis car certains parents n’ont eux-mêmes ni actes de naissance, ni pièces d’identité, donc apatrides. Aussi, la réquisition au niveau de la justice coûte 10 000FCFA par acte de naissance. Pour les acteurs de l’action sociale, l’Etat devra tout faire pour faciliter la tâche aux enfants qui ne doivent pas subir le même sort que leurs géniteurs. Ils doivent plutôt disposer des actes de naissance qui leur permettront de jouir de leurs droits à la nationalité congolaise et aussi à l’éducation…
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Remise d'actes de naissance et de fournitures scolaires par la ministre Antoinette Dinga-Dzondo Notification:Non |