Démographie : la biométrie introduite à l’état civil au CongoMercredi 6 Octobre 2021 - 18:52 Le document de politique nationale de réforme et de modernisation de l'état civil au Congo, qui introduit la biométrie au cours du recensement, a été validé, le 6 octobre à Brazzaville, à l’issue d’un atelier dirigé par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en qualité de président du Comité national de coordination de l’état civil.
Le préfet, directeur général de l'Administration du territoire, Jacques Essissongo, a informé que le débat sur l’enregistrement à l’état civil du mariage coutumier est en cours et propose au gouvernement l’admission d’une ligne budgétaire de plus de deux milliards pour accompagner les réformes adoptées. Le document validé aidera le Congo à concevoir plusieurs documents fiables, notamment une cartographie scolaire, un plan de développement sanitaire, un fichier national de casier judiciaire, un corps électoral. Ce document, qui introduit systématiquement la biométrie, évitera au Congo d’avoir un taux important d’apatrides. Le pays, qui compte actuellement environ deux cent mille cas d’apatrides, a lancé l’opération d’enregistrement à vocation d’état civil. « Être apatride signifie ne pas avoir de nationalité, parfois l’impossibilité de se marier, d’être propriétaire d’un chez soi, impossible de se déplacer librement, d’accéder aux soins de santé, d’aller à l’école…il y a lieu d’enregistrer les faits d’état civil… », a indiqué Anne-Elisabeth Ravetto, représentante du HCR en République du Congo. L'enregistrement des faits d'état civil est un acte d'enregistrement des événements démographiques qui surviennent dans la vie d'une personne, par exemple, la naissance, la mort et constitue une fonction fondamentale du gouvernement national.
Il a reconnu les défaillances et les dysfonctionnements du cadre règlementaire de l’état civil dont le manque d’actes de naissance d’environ deux cent mille Congolais. « ...Dans le cadre d’exercice de la démocratie, la fiabilité des listes électorales dépend de plus en plus de la bonne tenue du ficher de l’état civil (…) Alors comment concevoir une cartographie scolaire, un plan de développement sanitaire, un fichier national de casier judiciaire, un corps électoral sans un système d’état civil normalisé ?... », a ajouté le ministre Gilbert Mokoki. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :1-Les officiels/DR
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