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Éditorial

Loin du pays

23-11-2024 16:39

Ils sont nombreux nos compatriotes qui, pour des raisons diverses, sont installés hors du pays assumant avec dignité leurs choix. Dans ce cadre, lorsqu’elles agissent ensemble, les diasporas africaines contribuent autant que faire se peut au succès du combat courageux que mène le continent pour son développement.

Le cas particulier de la République du Congo et de sa consœur la République démocratique du Congo mérite que l’on s’y attarde un peu sachant que les deux pays ont beaucoup en commun, à commencer par les langues. Le français et le lingala notamment sont les points de jonction auxquels on peut ajouter la « nationalité » congolaise que portent leurs habitants.

Là interviennent les outils de communication qu’utilisent les membres des diasporas pour s’exprimer et défendre leur attachement à leurs pays d'origine. Actifs sur les médias alternatifs et les réseaux sociaux, ils témoignent de ce que rien de ce qu'il se passe à Brazzaville et à Kinshasa ne leur échappe. Dans cette quête du dire et une volonté d’alimenter le débat à travers ces puissants canaux, chacun y va de son tempérament.

Ici, un intervenant s'insurge contre les "échecs" des gouvernants, tandis que là un autre tente de proposer des solutions aux "défaillances" énumérées, plus loin un dernier acteur s’appesantit sur l’aventure « magnifique » des itinéraires individuels ou collectifs dont on pourrait s'inspirer pour travailler à accomplir tous les destins possibles.

Dans la mosaïque des contenus enrichissants, trois émissions brillent par leur constance : « To lobela ndembo » avec Edo Dangi est consacrée à l’histoire du football et met en lumière les épopées des deux Congo ; « Kongo mosika » réalisée par Hyacinthe Kimbalanga revisite, entre autres sujets, les sentiers de la rumba congolaise. Puis sur le plan de la réflexion et des hommages, la chronique « Congo, terre des légendes » de Joseph Ouabari Mariotti. Ce n'est pas tout. Nous y reviendrons.

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Société

Disparition: le révérend pasteur Baruti décédé au Canada

Lundi 3 Juin 2024 - 11:51

L'église Baruti Tabernacle est en deuil. Elle vient de perdre son fondateur et chef spirituel en la personne du révérend pasteur Baruti Kasongo, qui a quitté la terre des hommes le 1^er juin à Montréal, au Canada, à l'âge de 77 ans, des suites d'un malaise cardiaque.

Les fidèles branhamistes de tous les horizons sont dans une profonde affliction depuis l'annonce de la triste nouvelle. Figure emblématique du message prophétique de William Branham, le pasteur Baruti représentait tout pour ses nombreux fidèles. Ces derniers, en larmes, ont investi le temple en faisant carrément le siège sur le site. Né le 24 janvier 1947 à Kinshasa, le pasteur Baruti a consacré sa vie à la prédication de l'enseignement spirituel de William Branham à travers le monde. Il a contribué à la propagation de la spiritualité pour le salut des âmes. Il ne sera que justice que sa mémoire soit honorée à la hauteur de son engagement spirituel.

Sylvain Andema

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