Diversification de l’économie nationale : environ sept milliards FCFA destinés à appuyer le secteur privéMardi 20 Janvier 2015 - 19:30 Pour permettre au Projet d’appui à la diversification de l’économie (PADE) et celui d’appui institutionnel pour l’amélioration du climat des affaires et la diversification de l’économie congolaise (PACADEC) de poursuivre leurs ambitions, le comité de pilotage des directeurs de cabinet impliqué dans leur mise en œuvre, a adopté le budget exercice 2015. Sur cette somme globale, plus de cinq milliards FCFA sont affectés au PADE. Ce budget, fruit de la coopération, gouvernement congolais- Banque mondiale, permettra de financer les activités liées notamment, aux réformes du climat des affaires, à l’opérationnalisation du guichet unique foncier, au recrutement de trois experts qui exerceront à la Maison de l’entreprise du Congo. Par ailleurs, s’agissant du PACADEC, dont le budget s’élève à plus d’un milliards FCFA, le financement vient du gouvernement congolais et la Banque africaine de développement (BAD). Dans son optique de promouvoir le secteur privé hors pétrole, ce projet s’est fixé comme objectifs : élaborer un référentiel visant à formaliser des processus et procédures de création et de développement d’une entreprise ainsi que le paiement des taxes et impôts y associés. La création d’une chambre des métiers de l’artisanat est de même envisagée, avant de procéder au recensement des artisans et de bien d’autres acteurs évoluant dans le secteur des petites et moyennes entreprises. Les travaux de construction de la Maison de l’entreprise à Brazzaville et la réhabilitation du bâtiment de Pointe-Noire sont aussi inscrits dans le calendrier des activités du PACADEC. Quelques contraintes liées au développement du PADE et du PACADEC Outre des efforts accomplis dans l’exercice de leurs missions, le coordonnateur de ces deux projets, Joseph Mbossa, souligne par contre, quelques difficultés auxquelles ces projets sont confrontés. Il s’agit entre autres de la non tenue des sessions du comité de pilotage, l’instabilité du personnel de l’unité de coordination dudit projet, ainsi que la lenteur au niveau du paiement des fonds de contrepartie. Découlant du plan national de développement, le PADE et le PACADEC arriveront à leur terme en fin d'année 2015. Depuis leur lancement il y a trois ans pour le premier et quatre ans pour le second, le taux de décaissement est respectivement de l’ordre de 29,83% et 30,9%. Lopelle Mboussa Gassia |