Droits humains : les veuves exhortées à vivre dignement leur statutJeudi 24 Juin 2021 - 17:55 Un focus a été organisé sur la situation des veuves, le 23 juin, à Pointe-Noire par l’ONG Solidarité, disponibilité des œuvres sociales (Sodios), en partenariat avec Fons Inis et le groupe de réflexion des violences basées sur le genre.
De nombreux témoignages des femmes vivant leur état de veuvage ont été faits au cours de cette journée. Des témoignages émouvants sur leur maltraitance et les abus dont elles sont victimes après la disparition de leur conjoint. « Les voies de recours existent à l’instar des administrations publiques chargées des questions de veuvage comme les affaires sociales et le parquet qui statuent sur le questions de succession par exemple. Seulement pour prétendre jouir des droits de succession, la femme doit officialiser son union par un mariage officiel devant le maire qui est l’officier d’état civil », a rencheri la présidente de Sodios. Selon Jessica Mamoni Ngoma, procureur de la République, procureur près le tribunal pour enfants, le code de la famille de 1984 dit clairement que concernant les droits des conjoints, pour être considerée comme veuve, il faut passer devant l’officier d’état civil. Notre code de la famille ne reconnaît pas le mariage traditionnel, ce qui est prévu par contre c’est la pré-mariage que nous appelons dot. Et que l’article 126 du code de la famille précise que le pré-mariage a une date de péremption qui ne peut excéder cinq ans, auquel cas il devient un abus. Et de conclure que quand les révisions du code la famille vont se faire, qu’il soit envisagé que le pré-mariage est réellement reconnu comme un mariage traditionnel avec justement un impact juridique, c’est –à-dire la possibilité de protéger les conjoints. Signalons que l’ONG Sodios a célébré pour la neuvième fois la journée internationale de la veuve et de l’orphelin. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Bernadette Bephangayahou exhortant les veuves
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