Droits humains : un nouveau contrat social pour les peuples autochtones

Lundi 9 Août 2021 - 17:15

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A l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, célébrée le 9 août de chaque année, le ministre en charge de la Justice et des Droits humains, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a décliné un nouveau plan d’action national d’amélioration de la qualité de vie de cette couche sociale qui couvre la période 2022-2025.

La Journée internationale des peuples autochtones est célébrée sur le thème : « Ne laisser personne de côté : les peuples autochtones et l’appel à un nouveau contrat social ». Le plan d’action d’amélioration de la qualité de vie des peuples autochtones est un cadre stratégique d’orientation de la politique nationale de promotion de ces derniers. Ce plan invite le gouvernement et ses différents partenaires techniques et financiers, ainsi que la société civile, à mettre en œuvre de façon effective la loi n°5-2011 du 25 février 2011 portant promotion et protection des populations autochtones et ses décrets d’application.

« Des avancées indéniables sont envisagées, notamment le financement des activités des populations autochtones dans le cadre du projet de développement de l’agriculture commerciale ; la mise en place de deux commissions de consultations de ces populations dans le cadre des projets de gestion durable de la faune sauvage dans le bassin de Ouesso et celui de la création de l’aire protégée de Messok-Dja, dans la Sangha », a fait savoir le ministre en charge des peuples autochtones.

Par ailleurs, un programme de protection sociale des autochtones est mis en œuvre dans le département de la Lékoumou, un autre projet de même nature sera lancé dans les départements de la Likouala, de la Sangha et des Plateaux. L’enregistrement à l’état civil, la valorisation de l’identité autochtone, l’organisation des campagnes spéciales d’inscription des enfants autochtones dans les établissements scolaires, la mise en œuvre des mécanismes facilitant l’accès des autochtones à la justice, font partie des avancées évoquées par le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga. « Les évolutions constatées dans l’intégration progressive des populations autochtones dans notre pays confortent nos convictions quant à l’atteinte de nos objectifs », a-t-il dit.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le ministre en charge des peuples autochtones

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