Eau potable : 40.000 nouveaux branchements sociaux dans trois villes

La Regideso compte lancer, au mois d’octobre, le Projet d’alimentation en eau potable en milieu urbain (PEMU). Dans le cadre de cette opération qui vise, à en croire l’Agence congolaise de presse (ACP), l’amélioration de la desserte en eau potable des populations des quartiers défavorisés à Kinshasa, Matadi et Lubumbashi, cette entreprise prévoit quarante mille nouveaux branchements sociaux. Dans cette optique, il est prévu l’érection, dans ces trois villes, de quatre cents bornes fontaines à gérer suivant un mode communautaire et participatif.

Pour entraîner l’engouement des ménages à la souscription d’ici la fin 2014, le coût du branchement social serait également revu à la baisse. Il serait passé, selon la source, de plus de 200.000 FCFA à 46.500 FCFA.

On note, par ailleurs, que l’eau potable reste une denrée rare en RDC. Plusieurs ménages sont obligés d’utiliser les eaux impropres à la consommation, s’exposant ainsi aux maladies hydriques. Cette situation s’observe également à Kinshasa, la capitale, où des quartiers entiers n’ont plus vu des gouttes d’eau sortir de leurs robinets depuis plusieurs années et qui sont obligés de parcourir des kilomètres pour s’approvisionner en eau.

Un réseau pour la cité de Kwilu-Ngongo

On indique, par ailleurs, que la cité de Kwilu-Ngongo, dans le Bas-Congo, dispose désormais d’un réseau de distribution d’eau potable. Ce dernier, géré par l’ONG Asurep, qui a bénéficié du soutien financier de l’Agence française du développement, desservira les trois quartiers de cette agglomération dont Mayenge, Nsele et Tumba.

Selon l’ACP, le coût de financement de ce projet, inauguré ce week-end, s’élève à un million cinq cent mille dollars américains. Ce réseau s’alimente, a noté cette agence, à partir d’une source située dans la concession de l’entreprise de production du sucre, la Sucrière de Kwilu-Ngongo.

Les données techniques fournies par l’entrepreneur révèlent que ce réseau possède une station de pompage qui fonctionne grâce à un groupe électrogène de 150 KVA et fournit 85 m³ par heure, soit une production journalière de 850 m³ avec trois réservoirs de stockage.

On rappelle que depuis 1960, la Sucrière de Kwilu-Ngongo fournit de l’eau à quelques habitants de cette cité, sans pourtant arriver à résoudre, dans sa totalité, le problème de desserte pour près de cinquante mille habitants de cette agglomération.