Éducation : des pays africains s’allient au projet Terre d'écoleSamedi 3 Mai 2014 - 15:06 Claude Sebag, vice-président de ce projet l'a annoncé au cours d’un direct, le 02 mai, sur la télévision nationale congolaise. Il a cité notamment le Maroc, le Benin, l’Éthiopie et bien d’autres pays africains qui se disent intéressés Le projet Terre d'école donne la priorité à l’avenir de l’enfant africain en général et congolais en particulier. il poursuit trois objectifs : le respect de l’environnement, l’appropriation d’attitudes protectrices de l’environnement et l’autosuffisance alimentaire. Le projet approuve également, la reconstruction du bien-être durable, l’éco-citoyenneté auprès des enfants, adolescents et adultes ainsi qu’une pédagogie innovante où l’épanouissement scolaire et l’éco-citoyenneté occupent une place centrale. « La création du projet Terre d’école est inspirée par le président Denis Sassou N’Guesso qui, il y a quelques années, avait lancé le projet : "une école un champ". Nous avons retravaillé ce projet avec des experts pour donner une orientation mais en en gardant l’âme. L’origine est là, elle est africaine à la base » explique Claude Sebag, vice-président du projet Terre d’école. Les activités proposées par le projet visent à favoriser, d’une part, des apprentissages basés sur la liberté individuelle d’entreprendre, d’explorer et d’expérimenter (développement de l’autonomie) et, d’autre part, sur la coopération et le partage. En plus de l’utilisation d’un matériel concret permettant l’expérimentation des cinq sens, les activités pédagogiques sont intégrées à l’environnement naturel et menées en partenariat avec les populations locales. Le projet va initier des structures dotées d’une ferme et d’un jardin éducatif. Le développement durable, l’agronomie, la maîtrise de la nature et la découverte des langues ainsi que le multiculturalisme sont privilégiés par le projet. « Il faut former nos enfants à un savoir universel. L’enseignant est encore utile. C’est pour cela que Terre d’école encourage aussi l’éducation au numérique des enfants », déclare François Durpaire. Et, le conseiller du chef de l’État, Luc Bakabadio, d'ajouter : « L’ambition du projet épouse également les aspirations du président qui voudrait que chaque enfant congolais ait un cartable numérique et que chaque cartable numérique soit connecté. Et à l’enfant, de démultiplier son savoir-faire ainsi que son savoir-être. » Pour consolider le projet, dès l’an 2000, les premières écoles vont voir le jour à travers plusieurs pays d’Afrique et du monde. À Brazzaville par exemple, le projet concerne six cent élèves et trois cycles. Fortuné Ibara |