Eglise catholique : un nouveau centre de santé pour le diocèse de Kinkala

Les travaux de construction de cette infrastructure sanitaire, commencés en fin 2013 et achevés en juin 2015, ont été réalisés par l’entreprise Arjo sous la supervision de Caritas Congo et Caritas Kinkala.

Dans le cadre de l’exercice de sa mission de la lutte contre la pauvreté et l’accompagnement des personnes vulnérables, le réseau Caritas Congo travaille en partenariat avec les Caritas sœurs des pays du nord, dont Caritas Cuenca d’Espagne.

Le centre de santé construit au village Massembo-Loubaki, offrira aux malades les soins de proximité et d’urgence avant leur hospitalisation ou évacuation dans les centres sanitaires de grandes renommées.

C'est aussi la volonté du gouvernement Congolais à coopérer avec l’église et d’impliquer d’autres partenaires dans la prise en charge du bien-être des populations. La directrice générale du centre national de transfusion sanguine (CNTS), Amélia Bokilo-Dzia, a indiqué à l’occasion qu' « il est très claire que l’Etat seul ne peut prendre en charge à 100% la santé de ces populations. Il y a donc une volonté exprimée par le ministre de la santé d’associer d’autres partenaires religieux, privés et les ONG ».  

Selon la directrice du CNTS, le partenariat entre l’église et l’Etat se traduit en acte par la collecte d’importantes poches de sang, les dimanches dans les paroisses, auprès des fidèles catholiques.

Profitant de cette occasion, l’Evêque de Pointe-Noire, Monseigneur Miguel Olaverri, a expliqué les bienfaits de l’église au Congo, dans le domaine de la santé. Il a également rappelé que le 2^ème synode des évêques africains avait  mis un accent particulier sur la santé.

 « L’église de tout temps s’est préoccupée de la santé. Le sacre vient du Christ lui-même qui a ordonné de guérir les malades, à confier la même autorité aux apôtres afin qu’ils puissent guérir les malades et les infirmités », a-t-il commenté.

L’Evêque de Pointe-Noire a insisté sur la bonne gestion des malades qui seront admis au niveau de cette infrastructure sanitaire, la transparence dans la gestion des fonds et la formation des jeunes selon les règles éthiques de l’église. Car a-t-il ajouté : « Dieu est le seul maître de la vie et de la mort ».

Dans le domaine sanitaire au Congo, le partenariat entre le réseau Caritas Congo et Caritas Cuenca est actif dans la lutte contre le paludisme, avec notamment l’offre des moustiquaires imprégnés à longue durée dans les diocèses d’Owando et Kinkala, la mise en place de pharmacies. Outre le secteur de la santé, cette coopération se développe aussi dans le domaine éducatif avec la construction de sept écoles ainsi que dans la lutte contre la pauvreté avec la création dans le département du Pool, des ateliers de couture, de menuiserie et de chaudronnerie.

Rappelons que la santé fait partie des objectifs 4,5 et 6 du millénaire pour le développement. Par ailleurs, Caritas Congo qui met en œuvre un volet santé, est une institution de l’Eglise Catholique, en charge de la gestion de la pastorale de santé.