![]() Election présidentielle : l’avion affrété pour la campagne de Fayulu bloquéSamedi 1 Décembre 2018 - 16:14 Alors que le temps s’égrène, le candidat de la coalition Lamuka à la magistrature suprême du 23 décembre n’est toujours pas en possession de l’aéronef commandé pour être affrété aux besoins de sa campagne électorale.
Pierre Lumbi, qui s’exprimait à ce sujet via un communiqué de presse publié le 29 novembre, a fustigé les atermoiements de l'Autorité de l’aviation civile agissant sous la tutelle du ministre des Transports à délivrer les autorisations nécessaires pour permettre à l'avion de sa plate-forme électorale à se mouvoir dans l'espace aérien congolais. C’est du ministre José Makila qu’est venue la trame qui a tout faussé. Tout en affirmant sur la voie des ondes n'avoir reçu aucune demande sur sa table pour l'atterrissage d'un avion destiné à la campagne du candidat Fayulu, le ministre a, par ailleurs, indiqué que l'Autorité de l'aviation civile n'a pas non plus été saisie pour dépêcher ses techniciens dans le pays où se trouve l'aéronef en question. Le compteur remis à zéro Alors que la procédure était engagée, à en croire les cadres de Lamuka, le pavé du ministre a, pour ainsi dire, remis le compteur à zéro. « C’est l’Autorité de l’aviation civile qui s’occupe de l’octroi des autorisations d’atterrissage des avions sur le sol congolais. Il y a une procédure à respecter. Il faut tout d’abord que les techniciens de l’AAC se rendent dans le pays d’origine de l’appareil, faire l’inspection de l’avion et s’assurer du bon fonctionnement dudit appareil. Un avion qui remplit les normes selon la loi congolaise ne peut pas être refusé d’atterrir sur le sol congolais », avait déclaré le ministre José Makila, indiquant qu'il ne refuserait pas à un avion qui remplit toutes les normes requises d’atterrir dans le pays. Alors que les responsables de Lamuka considèrent cette situation comme une stratégie savamment montée pour entraver la campagne de leur candidat tout en la qualifiant de « non conforme aux exigences les plus élémentaires d'une élection démocratique et stable », le gouvernement, lui, plaide non coupable. « Le gouvernement congolais ne refuse pas à un candidat d’autoriser les autorisations de survol et d’atterrissage en RDC des aéronefs pour la campagne électorale », a déclaré son porte-parole, Lambert Mende. Tout cela, a-t-il indiqué, « procède des stratégies un peu infantiles pour attirer l’attention sur soi puisqu’on est en retard de mobilisation ». Affaire à suivre. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Martin Fayulu Notification:Non |