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Elections locales : Les observateurs de la CEEAC se félicitent du cadre juridique congolaisVendredi 26 Septembre 2014 - 14:15 La mission internationale d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC), conduite par le Dr Pierre- Simon Athomo Ndong, qui est arrivée à Brazzaville depuis le 20 septembre, est satisfaite du cadre juridique dont s’est doté le Congo pour la conduite des processus électoraux. A travers un communiqué de presse publié le 25 septembre, la mission a noté en outre que la volonté politique des principaux acteurs qui a permis la tenue des assises de Dolisie a pu aboutir à un recensement administratif spécial conduit paritairement par la majorité et l’opposition, et que la société civile a trouvé sa place dans ce forum, de sorte que le corps électoral de la République congolaise est manifestement en mesure de soutenir un scrutin fiable du fait d’une représentativité optimale des femmes et des hommes en âge de voter. La mission s’est félicitée, par ailleurs, du traitement professionnel des questions électorales par une presse audiovisuelle et écrite plurielle et foisonnante. Elle a ainsi exprimé les sentiments de gratitude de la communauté à l’endroit des partenaires au développement qui apportent encore, à cette occasion, leur appui au processus électoral en cours. A ce titre, la mission a salué le Pnud qui a voulu rappeler à la CEEAC que le premier engagement d’une communauté économique régionale, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement a été pris sur la politique du genre ici même à Brazzaville, pour appuyer la formation d’une centaine de femmes candidates aux élections locales. Elle a félicité, en outre, l’action de tous les acteurs politiques congolais qui ont appelé le corps électoral à s’acquitter de son devoir de souverain primaire dans un contexte apaisé, et saisit cette occasion pour rappeler aux électrices et électeurs, en cette occasion, qu’ils ne sont comptables que devant leur conscience civique et leur responsabilité citoyenne dans l’isoloir. Dès lors, il n’y a pas de raison de laisser l’abstention s’inviter dans un statut de souverain primaire, dont les générations actuelles ne sont que les héritières d’un combat que d’autres ont payé de leur sang et/ou de leur liberté. Elle a invité ainsi les populations congolaises en âge de voter et régulièrement inscrites sur les listes électorales, à se déplacer massivement, pour exercer leur droit et devoir civiques, le 28 septembre 2014, pour ne pas laisser à d’autre le soin de choisir leurs représentants dans les instances de gestion administrative locale qui seront mises en place après le vote. La mission a exhorté les autorités en charge de l’organisation du scrutin qui se trouvent désormais dans une configuration statutaire nouvelle, à s’acquitter de leur mission dans un esprit de responsabilité.
Roger Ngombé |