Elections locales : Rihan Haïdar Talal veut apporter sa pierre à l’édifice à Poto-Poto

« Ce qui m’a motivé c’est l’amour de mon pays ; en tant qu’habitant de Poto-Poto, il y a des choses que j’aimerai pouvoir améliorer. A un moment, il faut pouvoir mettre la main à la pâte, en tant qu’homme d’affaires, investisseur. c’est bien, mais si on peut amener des idées nouvelles ou une vision neuve sur la commune, pourquoi pas », a expliqué le candidat lors d’un entretien avec Les dépêches de Brazzaville.

Engagé en politique depuis 2011, Rihan Haïdar Talal  a pris la décision de représenter Poto-Poto au conseil municipal de Brazzaville. « Je m’engage à taper du poing sur la table pour soulever les problèmes d’insalubrité que nous avons dans certaines zones de Poto-Poto, taper du poing pour les problèmes d’électricité, d’eau et certaines difficultés que nous rencontrons... Je m’engage à faire en sorte que le conseil municipal puisse pencher sur toutes ces questions qui concernent la mairie », a détaillé le candidat.

La liste des indépendants de la Gouvernance intergénérationnelle est conduite par la conseillère sortante Corinne Andzembo qui brigue un second mandat. En effet, sur cette liste de treize personnes, l’image  Rihan  Haïdar Talal attire l’attention des curieux à cause de sa peau qui se différencie de celle des autres candidats. «  Je suis un enfant de Pointe-Noire, ma mère est née dans la ville océane, mon père est arrivé au Congo en 1974. Je pense qu’il faut aller au-delà de la couleur de peau, au-delà du nom, le plus important c’est que vous avez un candidat qui aime son pays », a-t-il fait savoir.

A la différence d’autres candidats au double scrutin du 10 juillet, la Gouvernance intergénérationnelle mise beaucoup sur les descentes à domicile. Ses candidats ont déjà organisé une compétition de nzango, rencontré les sages, les femmes, les anciens. Une tâche qu’ils entendent poursuivre pendant les dernières heures de la campagne qui se clôture ce 8 juillet à minuit. « Nous allons poursuivre le porte- à- porte plutôt que de faire de meetings avec tout le monde. Nous préférons aller écouter directement la population. C'est l’occasion d’échanger avec elle », a-t-il poursuivi.

Parmi les doléances recueillies auprès de la population, il a cité également la construction d’un marché moderne à Poto-Poto. Les problèmes d’assainissement, d’électricité, d’eau, viennent en second lieu. « Ce sont les problèmes au quotidien que je rencontre moi-même. Je pense que les gens ont espoir, ils ont besoin de s’accrocher à quelque chose de neuf », a conclu Rihan Haïdar Talal .