ENI annonce des découvertes exceptionnelles de pétrole et de gaz sur le permis de Nene MarineJeudi 13 Février 2014 - 13:04 Le groupe pétrolier italien se renforce comme partenaire majeur du Congo et de l’Afrique dans les domaines pétrolier et gazier « C’est un succès exploratoire absolument exceptionnel ! ». La presse italienne ne tarissait pas d’éloges jeudi, les gros titres saluant les importantes découvertes pétrolières réalisées par ENI au large des côtes du Congo. Les indices d’évaluation des potentialités du bloc Marine XII de Nene Marine indiquent des réserves de 1,2 milliard de pétrole et de 30 milliards de mètres cubes de gaz. Si l’on regroupe les perspectives estimées des blocs Nene Marine et de Litchjendili toute proche, écrit ENI, on arrive à des estimations globales de l’ordre de 2,5 milliards de pétrole. « Le bloc présente encore un potentiel minéral additionnel qui sera à mettre en évidence dans la prochaine campagne exploratoire et de délinéation », affirme le groupe italien. Sur ce permis, ENI opère avec New Age et la SNPC (la Société nationale des pétroles du Congo), à 65%, 25% et 10% des parts respectivement. ENI table sur une entrée effective en exploitation dans les deux ans. Ce nouveau succès couronne à la fois la confiance du groupe italien dans les potentialités énergétiques africaines sur lesquelles il avait, le premier, su miser. Mais il souligne aussi, s’il en était besoin, que le savoir-faire italien en la matière n’est plus à démontrer. Le puits de Marine XII, à 17 km des côtes ponténégrines est en offshore. Sur 28 m d’eau, la perforation a permis de rencontrer la riche accumulation de gaz et de pétrole léger. La séquence géologique indique une extension vers l’ouest, annonçant une probable continuité hydraulique, selon le jargon du communiqué. En langage clair, Marine XII n’a pas fini de livrer toutes ses potentialités de découvertes et d’extraction en pétrole et en gaz. Pendant les essais, le nouveau puits a permis un débit de quelque 5 000 barils de brut par jour. On rappelle volontiers à Rome que le groupe italien fut l’un des rares à se lancer dans l’aventure de l’exploration pétrolière en Afrique dès les années des indépendances. Au Congo, il est présent depuis 1968 (AGIP). Il y tire quelque 105 000 barils équivalent pétrole par jour. Il est aussi implanté en Afrique subsaharienne depuis les années 1960, opérant notamment en Angola, au Gabon, au Nigéria. Il a étendu son réseau de partenariat avec des succès récents au Ghana, au Mozambique, en République démocratique du Congo, au Kenya et au Libéria. Lucien Mpama |