Enseignement général : les meilleurs élèves aux examens d’Etat honorés par la RépubliqueLundi 17 Septembre 2018 - 12:15 Les quatre-vingt-trois élèves qui se sont distingués au baccalauréat, Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), session de juin 2018, ont été récompensés le 14 septembre, à Brazzaville, par le gouvernement.
Ainsi, parmi les récipiendaires, il y a le jeune Helder Précieux Mboungou du lycée interdépartemental de Ouesso, dans la Sangha, qui a obtenu une moyenne de 16,01 au baccalauréat, avec la mention Très bien. Il s’agit, en effet, d’une première au Congo, depuis l’indépendance. Au BEPC, c’est l’élève Chrishna Cardie Bassoukissa du lycée d’excellence de Mbounda, dans le Niari, qui a occupé la première place avec 17,72. Quant au CEPE, la meilleure performance a été réalisée par Amour Mikala Nzengui de l’école primaire d’Itsali B à Mfilou, Brazzaville, qui a engrangé 116 points sur 130, soit une moyenne de 8,92. Outre les meilleurs des meilleurs, le gouvernement a aussi pensé aux vingt-deux autres élèves ayant obtenu des bonnes moyennes au CEPE et en alphabétisation ou rescolarisation dans chaque département. Au BEPC, des prix spéciaux comprenant des diplômes d’honneur, des ordinateurs portatifs, des dictionnaires et kits scolaires ont été décernés aux dix-huit meilleurs dont les plus jeunes brevetés de l’année (fille et garçon) ; les brevetés les plus âgés et au meilleur en post-alphabétisation. S’agissant du baccalauréat, quarante-deux élèves ayant obtenu la mention Bien ont reçu des prix d’encouragement. La République reconnaissante a également décerné des prix spéciaux aux plus jeunes bacheliers (fille et garçon) et aux plus âgés. Dans le lot des récipiendaires, on note également la meilleure fille au baccalauréat et les meilleures des classes renforcées de Pointe-Noire. Fournir encore plus d’efforts Présidant la cérémonie, le ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué qu’un système d’émulation performant et bien adapté peut être une très bonne mesure pour motiver et valoriser certains élèves ayant vécu trop d’échecs. « Ensemble, nous sommes en train de créer les conditions d’apprentissage qui soient conformes aux besoins de nos apprenants afin que les défis à relever par eux soient réalisables. La récompense qui s’en suit peut être perçue comme un moyen temporaire qui alimente la motivation intrinsèque de l’élève et son estime de lui-même plutôt que l’importance d’une gratification spécifiquement matérielle », a-t-il souligné. En effet, selon le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, la réussite des enfants, mieux que les échecs, résonnera toujours plus fort au sein des cellules familiales. Elle créera toujours, a-t-il expliqué, autant d’électrochocs positifs qui susciteront autant d’espoir et de bonheur, extensible à souhait, au sein de l’ensemble de la communauté éducative. D’où la nécessité de travailler pour la réussite scolaire des enfants. « Je voudrais former le vœu de voir davantage d’élèves promus à l’occasion des cérémonies à venir. Ce sera là, la meilleure occasion de se convaincre de ce que notre système éducatif est réellement en pleine mutation et conforme à nos aspirations en matière de développement économique et social », a conclu Anatole Collinet Makosso. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Le ministre Anatole Collinet Makosso posant avec le meilleur élève au baccalauréat
La photo de famille avec les lauréats/DR
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