Enseignement supérieur : le Sénat veut comprendre le fonctionnement du système LMD

L’annonce de cet imminent controle parlementaire a été faite le 1^er octobre lors d’une audience que le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a accordé à une délégation des sénateurs conduite par le vénérable Théophile Adoua.

Initié depuis plus de dix ans, de façon progressive au sein de l’Université Marien-Ngouabi, le système LMD vise la professionnalisation des différents cursus que compte l’alma mater congolais. L’initiation de cette enquête a été motivée par le fait que depuis quelques années la formation offerte par le secteur de l’enseignement supérieur ne répond pas aux besoins du marché. 

« Nous exécutons cette mission afin de savoir comment les choses fonctionnent, les difficultés que rencontrent le ministère de tutelle et les établissements. Nous voulons aussi savoir si les financements sollicités sont obtenus et comment ils sont gérés. Vu que nous sommes à l’orée d’une session budgétaire et c’est notre devoir de faire le suivi de la gestion du budget de l’Etat », a indiqué Théophile Adoua.

Selon Bruno Jean Richard Itoua, ce système d’enseignement promeut l’adéquation formation-emploi puisque plus de soixante-dix pourcent des jeunes diplômés congolais sortent de l’Université Marien-Ngouabi d’où la nécessité de professionnaliser les cursus universitaires. Il estime par ailleurs que la crise financière couplée à la crise sanitaire pénalise l’insertion professionnelle des jeunes à cause de la fermeture de certaines entreprises.

Notons que c’est afin de répondre aux exigences du système LMD que le ministère de l’Enseignement supérieur avait initié la campagne d’orientation universitaire, une manière de faciliter le choix des filières par les étudiants et par les nouveaux bacheliers.