Entrepreneuriat : le volontariat, une alternative adéquate pour sortir les jeunes de l’inactivité

Réunis pour la circonstance à Brazzaville, des jeunes ont été édifiés sur l’importance du volontariat. Acteur de la société civile, Florian Koulimaya l'a défini comme étant un état de toute personne qui offre ses services par simple dévouement mais sanctionné par un contrat avec une indemnité à la clé. Ainsi, la motivation première ne doit aucunement être pécuniaire mais plutôt celle de l’intérêt général et il convient de déparier le bénévolat du volontariat.

Selon une publication des Nations unies, le volontariat permet aux hommes et aux femmes de participer à leur propre croissance. Grâce au volontariat, les citoyens consolident leur résilience, enrichissent leurs connaissances et acquièrent un sens de responsabilité à l’égard de leur propre communauté. « L’action volontaire individuelle et collective renforce la cohésion sociale ainsi que la confiance et conduit perceptiblement à un développement durable mis en œuvre par et pour les citoyens. Donc, servir les autres et même pour la prospérité de son environnement immédiat ou pas, de nos jours, pourrait être considéré comme un moyen d’insertion et un facteur d’employabilité des jeunes », a indiqué le président de l’association « Les jeunes cadres ».

Lors du forum Russie-Afrique à Sotchi, en octobre 2019, le jeune congolais avait plaidé pour une promotion plus importante du volontariat en Afrique, demandant aux États de tourner leur regard vers ce concept pour pallier une kyrielle de maux. « Il semble loisible de multiplier les sensibilisations et vulgarisations sur le volontariat ainsi que les actions menées par les volontaires afin d’inciter la jeunesse à s’y intéresser. Il faut le dire, le volontariat renforce l’engagement civique, protège l’inclusion sociale, fortifie la solidarité et consolide l’appropriation des résultats du développement », a commenté Florian Koulimaya.

Au Congo, le président de la République a promulgué, le 12 avril 2021, la loi portant institution du corps des jeunes volontaires. Ce qui sous-entend que le pays a pris les dispositions  adéquates afin de rendre active sa population jeune. « Nous pensons que la jeunesse congolaise n’a pas accès à la bonne information. C’est la raison pour laquelle nous partageons sans coercition et partout où l’occasion nous est offerte l’information sur l’existence du corps des jeunes volontaires du Congo et encourageons vivement les jeunes à se pencher sur le volontariat et à postuler aux appels à candidatures afin de devenir des acteurs du changement positif de notre société et, ipso facto, de lutter contre l’oisiveté », a poursuivi Florian Koulimaya.

Evoquant l’adéquation entre la formation et l’emploi, le président de l’association « Les jeunes cadres » a estimé que, parallèlement à l’entrepreneuriat ou l’auto-emploi, le volontariat peut être une solution à court ou à long terme pouvant pallier ce mal constaté presque partout en Afrique.