Environnement-Brazzaville : l’érosion de Sadelmi en cours de traitement

Jeudi 10 Septembre 2020 - 15:15

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Les travaux de remblayage de l’érosion de Sadelmi, dans le septième arrondissement de Brazzaville, Mfilou-Ngamaba,  ont débuté pour épargner les habitations environnantes des coulées de boue pendant la période de pluie et éviter d’autres conséquences collatérales, dont l’ensablement.

Depuis quelques jours, les engins de travaux publics sont à pied d’œuvre au niveau de l’érosion du quartier Sadelmi. Il est donc question de remblayer le gigantesque ravin, avant la saison des pluies, pour proteger les habitations et l’école primaire d’Itsali, situées juste à côté.

« Nous sommes satisfaits du traitement de l’érosion qui est en cours. Il faut non seulement que le travail ne soit pas bâclé; mais également  que les collecteurs soient bien  construits pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie », a expliqué Armand Nanitelamio, un riverain.

L’érosion en cours de traitement a déjà causé plusieurs dégâts. Les coulées de boue qui y provenaient, à chaque saison des pluies, sont en partie la cause de l’ensablement des habitations, notamment au quartier "l’Ombre", à Mfilou, ayant déjà rendu impraticable l’avenue Ngamaba, qui est la principale porte d’entrée au septième arrondissement, en partant de Moukondo.

L’érosion a aussi rasé quelques habitations et porté entorse aux pylônes de la société Energie électrique du Congo qui, en 2018, était l'initiatrice des travaux de réhabilitation qui n’ont pas pu arrêter les glissements de terrain.

D’autres érosions

Dans le neuvième arrondissement, Djiri, l’érosion dite « Emeraude », à quelques encablures du lycée Thomas-Sankara, est toujours ouverte même si une ceinture de pierres avait été érigée au niveau de sa pointe pour juguler sa progression. De même sur l’avenue de la Révolution, toujours à Djiri, l’érosion dite « kahounga » a déjà rasé des habitations. Dans le sixième arrondissement, à Talangaï, à côté de l'érosion de Ngamakosso, qui vient d’être traitée, une autre s’est déclarée vers l’école primaire dudit quartier.

Le traitement des érosions à Brazzaville, qui nécessite d'importants moyens financiers et humains, devrait gagner en temps, pour éviter qu’à chaque pluie les populations des quartiers concernés par ces phénomènes environnementaux ne se réveillent en émoi, dans une clameur publique assortie de pleurs quand leurs habitations sont emportées ou englouties par les coulées de boue.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

L'érosion de Sadelmi, en cours de traitement

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