Environnement : des experts congolais apportent leur contribution à la sauvegarde de l'écosystème

Dans l’objectif d’apporter leur contribution dans la sauvegarde de l’environnement et de l’écosystème tout entier, des experts congolais outillés dans le domaine de l’environnement se sont réunis au sein d’une organisation à but non lucratif qu’ils ont dénommée « Sauvons la maison commune ». Créée  depuis quelques années déjà dans la capitale congolaise par ce groupe pluridisciplinaire qui voudraient mettre au profit de la population congolaise leurs connaissances et expertises afin de contribuer à la préservation de l’environnement et assurer le développent durable, « Sauvons la maison commune » se donne comme objectifs de renforcer l’éducation environnementale, d’aider les communautés locales à évaluer la biodiversité et la viabilité des écosystèmes forestiers par les inventaires forestiers, d’œuvrer pour la préservation de l’environnement ainsi que d’élaborer, diffuser et soumettre des projets et programmes d’actions dans les domaines social et environnemental. C’est dans le cadre de cette mission que « Sauvons la maison commune » vient de sensibiliser les élèves du collège Saint-Claret, situé dans la commune de Mont Ngafula, à la gestion des déchets.

Des activités visant à préserver l’écosystème

Pour atteindre sa mission, l’ONG « Sauvons la maison commune » coordonnée par le Pr Sisi Kayan a prévu des activités de plusieurs ordres. Il s’agit de l’éducation environnementale ( la gestion des déchets, sensibilisation à l’environnement), de la gestion durable de l’environnement (connaissance de l’actif et passif de l’environnement), du développement durable, de l’étude d’impact environnemental et social de projet de développement ainsi que de l’assistance aux pauvres et des populations dans le besoin.

Cette organisation a également prévu plusieurs autres activités connexes de consultance dont l’aménagement forestier et des espaces naturels (proposer les modèles de gestion adaptés aux différents types de forêts et des espaces naturels), le reboisement et la sylviculture (création et exploitation rationnelle des forêts), les inventaires forestiers (identification des différentes ressources ou espèces forestières), l’estimation de la valeur économique des ressources naturelles (biodiversité) (analyses des services offerts par les ressources en termes de monnaie), l’étude d’impacts environnementaux (analyser les impacts des projets ou activités humaines sur la nature (environnement)), le traitement des déchets (Recyclage et transformation des déchets), l’agroforesterie (associer la plantation des arbres et d’autres cultures agricoles), ainsi que la conception, l’élaboration, le suivi et l’évaluation des projets de développement durable.

Mus par les conséquences négatives du changement climatique

Motivant la création de l'ONG, les membres fondateurs de « Sauvons la maison commune » ont dit considérer que ce sont les questions liées à l’environnement, avec à leur centre les conséquences négatives aux effets néfastes pour la vie de la population qui les ont poussés à donner leur contribution dans l’élan de l’amélioration et de la solution à l’épineuse question de sa dégradation. « Ce serait irresponsable et coupable de ne rien faire, l’environnement étant le cadre de vie pour chacun de nous. S’occuper des problèmes environnementaux revient à s’occuper des problèmes de la vie », ont-ils souligné.

Nous sommes, ont-ils expliqué, un groupe d’experts formés dans le domaine de l’environnement. Chacun pour une orientation précise, nous voulons répondre tant soit peu à ce grand défi par plusieurs initiatives qui impliquent les populations, allant de la conscientisation à la formation, en passant par des initiatives concrètes dont le but est la sauvegarde, l’entretien, l’amélioration de l’environnement que nous appelons « notre maison commune ».

Ce groupe d’experts a, en effet, rappelé que c’est dans l’environnement que l’homme trouve les biens susceptibles de satisfaire ses multiples besoins qui sont illimités alors que les biens sont limités. « La croissance démographique s’accompagne, entre autres, d’une forte pression sur les ressources environnementales. Ce qui a comme effet subséquent la dégradation du cadre de vie. Et pourtant celui qui dégrade l’environnement, dégrade sa propre vie. Face à cette situation, il est urgent d’œuvrer pour la préservation d’un environnement dans lequel les hommes auront la capacité de contrôler leur propre vie et de choisir librement les alternatives les mieux adaptées à leur cadre de vie par une gestion rationnelle et responsable de l’environnement dans son ensemble », ont fait savoir les fondateurs de « Sauvons la maison commune ».