ESU : un plaidoyer pour l’équipement de l’ISPT-Kin

L’Institut supérieur pédagogique et technique de Kinshasa (ISPT-Kin) a procédé, le vendredi 31 juillet, à la collation de grades et à la clôture de l’année académiques 2014-2015. C’était l’occasion pour le nouveau comité de gestion de cette institution d’enseignement supérieur et technique conduit par le Pr Donatien Ntantu Ibula, et toute la communauté de l’ISPT-Kin, de lancer un plaidoyer pour l’équipement de cet établissement. « Personne n’ignore la noble mission de l’ISPT, qui est de former des enseignants en technique dont le pays a besoin pour son développement. Nous sollicitons de l’autorité de tutelle, une attention particulière pour la survie de l’enseignement supérieur, en général et de l’ISPT-Kin, en particulier », a souligné le directeur général de cet établissement.

Cette sollicitation a également été soutenue par le secrétaire général de l’ISPT-Kin, Joseph Désiré Bukweli Kyemba, qui, tout en soulignant la qualité des produits issus de cet institut, a émis le vœu de voir les autorités s’impliquer en vue de permettre à l’établissement de continuer à fournir au pays, des cadres pour soutenir son développement. « Malgré la concurrence, l’ISPT-Kin n’a peur de rien et n’envie aucune institution technique pédagogique car, il met à la disposition des entreprises, des techniciens de haut niveau. Ses étudiants se défendent bien partout où ils sont admis. Notre souhait est de travailler en vue de continuer à donner des bons produits à la nation congolaise. Nous lançons un cri d’alarme aux autorités et personnes de bonne volonté en vue de venir en aide l’ISPT-KIn », a-t-il souligné.

De leur côté, les lauréats de cette session et les étudiants, par leur représentant et le président du comité des étudiants, ont reconnu la qualité d’enseignements fournis à l’ISPT-Kin, tout en soulignant une inadéquation entre cette qualité d’enseignements et les infrastructures.  Eux également ont sollicité des autorités du pays, d’équiper  l'établissement pour assurer la formation de la jeunesse.

La mission d’éclairer le pays

Soulignant la mission dévolue à l’ISPT-Kin, le responsable du département accueil et guidance, Ademar Ciamala Kabambi, a noté que l’ISPT-Kin a été créé pour  participer à la construction d’un beau pays, comme indiqué dans l’hymne national, le Débout Congolais. Mais, pour cet enseignant, « les efforts doivent être fournis ensemble pour permettre à cet établissement de participer à la l’accomplissement de ce rêve de Pères Boka et Lutumba, qui, aujourd’hui, est le crédo de toute la nation congolaise ».

Déjà, le directeur général de l’ISPT-Kin, a souligné la décision prise par son équipe, dont les étudiants ont dit venir avec un nouveau vent, un nouvel esprit, d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’hébergement ainsi que d’accroître le nombre d’étudiants. Le Pr Donatien Ntantu Ibula a également insisté sur l’esprit de dialogue, qui caractérise ce nouveau comité de gestion qui conduit aux destinées de l’ISPT-Kin. Pour lui, les contacts étroits avec les étudiants, les personnels académique et administratif ont donné des résultats satisfaisants dont la cérémonie de collation de grades, que l’ISPT-Kin n’a plus organisée depuis de longues dates. Le directeur général de l’ISPT-Kin a, enfin, fait la promesse de continuer dans le même sens, avant d’appeler les lauréats et tous les étudiants à être les « ambassadeurs » de cet établissement, partout où ils se retrouvent.

Six licenciés et treize gradués

Pour la première session de l’année académique finissant, l’ISPT-Kin a lancé dans le marché du travail, six licenciés et treize gradués parmi lesquels, deux femmes, pour les deux filières (électricité et mécanique).

Les autres finalistes, la grande majorité (136 pour la section graduat et 50 pour la licence), ont expliqué les autorités de l’ISPT-Kin, présenteront leurs travaux au cours de la deuxième session.

Rappelons que la première filière a comme options, l’électronique, l’électromécanique, l’informatique industriel et réseaux, l’électromagnétique et la télécommunication. Et, la deuxième filière, l’électromécanique, la mécanique agricole et automobile, la construction métallique et navale, la mécanique appliquée et la mécanique de production.