Esurs : l’ISTS lance plus d’une centaine de diplômés sur le marché de l’emploi

L’Institut supérieur technique Song Hwa (ISTS), ex-Ifas, a lancé cent trente six nouveaux diplômés sur le marché de l’emploi pour l’année académique 2012-2013. Pour toutes les sections organisées dont l’électromécanique et sciences agronomiques, les sciences informatiques et sciences économiques ainsi que les sciences infirmières, les six lauréats qui se sont distingués ont été retenus pour travailler au sein de cette institution organisée par la Fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification (FFPMU).

Cette cérémonie de collation des grades académiques organisée le 10 août dans la grande salle de cet institut, à Limete, qui a coïncidé avec la clôture solennelle de l’année académique 2012-2013, a permis au directeur général de l’ISTS, le Pr Dr Kiaku Bunza, d’insister sur la vocation de cette institution. Il s’agit, selon lui, de faire voisiner le scientifique avec le spirituel, en formant des têtes non seulement bien pleines mais aussi et surtout bien faites. Selon lui, au sortir de cette école, les anciens étudiants de l’ISTS deviennent des responsables sur qui la Nation peut compter à tous égards. « Au total, nous voulons former des promethés, c’est-à-dire des savants qui se soucient des conditions de vie des populations et non des faust, des vandales, des casseurs ni des pilleurs qui vendent leur âme au diable pour obtenir gloire et puissance », a souligné le directeur  général de l’ISTS.

Un taux de réussite faible mais significatif

Selon le Pr Dr Kiaku Bunza, la faiblesse du taux de réussite, dix pour cent par rapport à plus de cinq cents étudiants finalistes, est due au sérieux que l’ISTS met dans le travail. En plus de l’accent mis sur le savoir, le savoir-faire et le savoir-être, il n’y aurait pas de place, au sein de cette institution dont la spécificité reste la technologie sous ses divers aspects, pour des enseignants  corrompus, trafiquants de côtes ni des coureurs des jupons. « Nous menons une lutte sans merci contre le phénomène chèque, chic, choc qui a élu domicile en milieux universitaires et disons un vibrant non à ces enseignants qui, par autoritarisme, exercent des pressions psychologiques sur les étudiantes afin d’assouvir leurs désirs », a appuyé le directeur général de l’ISTS.

Une institution ouverte au monde

L’ISTS, qui vit ses vingt ans d’existence, reçoit également des étudiants venus des pays voisins de la RDC dont le Congo-Brazzaville. Sur le plan de la coopération interinstitutionnelle et internationale, l’ex-Ifas attend des retombées des démarches entreprises auprès des pays comme la France et la Tunisie, alors qu’il est déjà en partenariat avec Sun Moon University, en Corée du Sud, et le Séminaire théologique de Barrytown, à New-York.

Le Pr Dr Kiaku a également souligné l’apport considérable du promoteur de cette institution, son président du Conseil d’administration et représentant légal de la FFPMU/RDC, le révérend Michel Futila di Mayeko. Ce dernier, dans son mot, a conseillé aux lauréats du courage et la confiance en eux.

Une année sans trop de heurts

Le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique(Esurs), le conseiller en charge des institutions privées, Koloni Lombo a, à cette occasion, transmis le message du ministre Bonaventure Chelo Lotsima à toute la communauté universitaire du pays. Ce message prononcé le 31 juillet à l’Académie des beaux arts insiste sur la mission de l’université, la bonne gouvernance et la lutte contre les antivaleurs, etc.

Par contre, le secrétaire général académique de l’ISTS, Urbain Lukia, a noté que le calendrier académique, qui a bénéficié du concours de près de cent enseignants, n’a pas connu des perturbations, puisque les activités se sont déroulées avec satisfecit.