Festival Feux de Brazza : la septième édition a éteint ses lampions le 10 septembre

Vendredi 13 Septembre 2024 - 12:15

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Les rideaux de la septième édition du festival populaire et international des musiques traditionnelles "Feux de Brazza"  sont tombés le 10 septembre, au siège de la maison communale de Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville.

Pendant quatre jours, du 7 au 10 septembre, Mfilou a vibré aux rythmes des musiques du terroir. La cérémonie de clôture de la septième édition du festival Feux de Brazza a débuté par la prestation des groupes Olende Mbéti, Bianga musica, Kingoli authentique, Bana Batéké, BBL Musica, Amaya authentique. Le tour est revenu après aux allocutions prononcées tour à tour par le coordonnateur du festival, René Bobala ; l’administrateur maire de Mfilou, Bibiane Itoua ; et le directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lis Pascal Moussodji.

Dans son mot de circonstance, le coordonnateur de la septième édition de Feux de Brazza, René Bobala, a indiqué que durant quatre jours le public a assisté à des prestations artistiques de haut niveau, à une conférence-débat très inspirante et à un grand spectacle d’ouverture. « Grâce à vous ce festival a été un grand succès. Nous espérons vous retrouver en 2026 », a-t-il annoncé.

Pour sa part, l’administrateur-maire Bibiane Itoua a salué la ferveur et l’accueil chaleureux des habitants de son arrondissement réservés à leurs différents convives pendant les festivités. « La population de Mfilou, par ma voix, réaffirme sa ferme volonté de s’approprier les valeurs traditionnelles, source des vertus cardinales de vie dans nos communautés victimes des dépravations des mœurs. A cet effet, j’adresse, de manière exceptionnelle et avec déférence, mes vives félicitations à l’endroit du président de la République, chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, pour avoir accordé une place de choix à la culture pour le développement de notre pays et pourquoi pas de l’Afrique », a-t-elle déclaré.

Bibiana Itoua a fait savoir que le festival populaire et international des musiques traditionnelles Feux de Brazza a plongé Brazzaville en général et son arrondissement en particulier dans une liesse inexorable. « Nous avons toutes et tous vibré au rythme des pas et des danses intemporelles héritées de nos aïeux. Les artistes et les initiés en la matière venant des horizons divers nous ont abreuvés d’une grande sagesse enfouie dans les arcanes de nos riches sociétés traditionnelles que l’environnement moderne tente en vain de faire disparaître », s’est-elle exprimée.  

Quatre jours de gaieté

Le festival Feux de Brazza, c’est aussi cette vitrine qui met sur orbite la diversité des expressions musicales que compte l’Afrique. Des artistes pétris de talents ont tenu en haleine un public conquis pour la cause, a souligné le directeur de cabinet, Lis Pascal Moussodji. A ce propos, il a épinglé la cérémonie d’ouverture de cette édition, placée sous les auspices de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, et qui restera gravée dans les annales de l’histoire commune.

Le directeur de cabinet a fait savoir que la conférence-débat sur la diplomatie coutumière africaine a constitué un autre moment mémorable de cette édition. A cette occasion les langues ont été déliées, les connaissances déployées et les cultures partagées. Tout cela a été le fruit des éminences grises, des chercheurs assermentés et des spécialistes de la musique qui ont fait le déplacement de Brazzaville pour faire vivre ces moments inédits. « Cette édition de Feux de Brazza a été une belle réussite, je dirai mieux un franc succès. Nous allons peut-être éteindre les feux de cette édition symboliquement, mais nous les garderons allumés dans nos mémoires afin qu’ils continuent à briller de mille feux ». C’est sur ces mots que Lis Pascal Moussodji a clos la septième édition du festival Feux de Brazza, en lieu et place de la ministre empêchée.

Après la cérémonie officielle de clôture, l’animation s’est poursuivie avec des groupes et artistes tels Edzounou Maison mère, Elveron Ndinga, TH international, … A titre de rappel, la journée du 8 septembre a connu l’animation générale des groupes Essongo, Cœur volonté, Nouvelle alliance, Makakesson, Edzounou système, Ekongo Plateau. Les spectacles de nuit ont connu la prestation de Universal Sanza, Tsakou Lokolé, Lengueke Ngaré, Ballet Pendé, Témoignage musica et Global autochtone. Par ailleurs, le 9 septembre à l’auditorium du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, se sont produits les groupes Ntemo Kongo, Kebe-Kebe, Moyi Ontso, Matsiémé, Compagnie musée, Ballet Mpini, Griot, Ballet Pendé. Un peu plus tard s'étaient produits à Mfilou en animation générale Ngako association, Ibenguna, Maba Ma Ntseké, Caura, Kiouissa Ku Kongo, Owassa, Compagnie Sahm, et, en spectacles de nuit, Bossonga, Moukoula Ntsié, Groupe du Cameroun, Ayessa Musica, Kibourikiri.  

Bruno Zéphirin Okokana

Légendes et crédits photo : 

1-René Bobala prononçant son mot de circonstance/Adiac 2-L’administrateur-maire de Mfilou saluant la ferveur des habitants de son arrondissement/Adiac 3-Le directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs clôturant la septième édition/Adiac

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