Fête de la musique : Saintrick met son art au profit de l’éducationMardi 25 Juin 2013 - 7:00 À l’occasion de la 32e édition de la Fête de la musique, le musicien congolais basé à Dakar, Saintrick Mayitoukou, a monté pendant huit jours un spectacle de musique et de danse avec les élèves du collège et du lycée du Cours Sainte-Marie de Hann, une école d’éducation nationale sénégalaise créée en 1950
La Fête de la musique a une fois de plus cette année, ravi le public, avec des titres comme Tajabone et L’amour à tous les droits d’Ismaël Lô, Hero de Mariah Carey, Unfaithfull de Rihanna, We are the world de Michael Jackson, mais aussi Ici & Là-bas de Saintrick et Inventer l’avenir, un titre inédit, créé par ce dernier sous la demande de Mme Cuénot, reprenant comme refrain le thème de l’année : « Osons inventer l’avenir, en agissant ensemble aujourd’hui » inscrit dans tout l’établissement, sans compter les passages de danse et de Hip-hop. La jeune Raïssa Ayina, âgée de treize ans, en classe de cinquième, s’est fait connaître du public en exécutant cinq titres à la guitare tout en chantant des morceaux comme Tajabone d’Ismaël Lo. Au cours de sa carrière, Saintrick a déjà expérimenté ce genre d’opération. Il a, à ses débuts, collaboré avec le lycée français St Exupéry de Brazzaville pendant les années scolaires allant de 1995 à 1997, pour monter des spectacles de fin d’année avec les élèves. Les enfants du quartier Galabadja de Bangui, entre 1998 et 1999, ont quant à eux gardé de bons souvenirs de l’artiste, qui avait créé un spectacle intitulé « Spectacle miroir » avec une double scène à l’espace Linga Téré, au cours duquel un groupe d’une dizaine d’enfants exécutaient en parallèle tous les mouvements de la choriste-danseuse Sassy Songo. À son retour au Sénégal, Saintrick a continué à soutenir les projets éducatifs, notamment : ceux de l’école franco-sénégalaise Dial Diop, entre 2004 et 2006, avec la réalisation de trois CD, Gouney Baat II, III , IV, et un clip sur le titre Le Joola du nom du bateau naufragé ; une comédie musicale au Théâtre Daniel Sorano et deux prestations en live à l’Institut français Léopold Sédar Senghor de Dakar ; la réalisation d’un court-métrage sur l’esclavage « Babacar et Juliette » à la Maison des esclaves de Gorée, présenté et primé au Festival du film de Strasbourg en 2006. Saintrick avait déjà été contacté l’année dernière par Marie-Hélène Cuenot, directrice du Cours Sainte-Marie de Hann homologué comme établissement d’enseignement français étendu sur huit hectares avec 123 classes, 4 500 élèves, 240 professeurs, 300 agents du personnel administratif et technique, pour 65 nationalités représentées. L’artiste congolais avait alors été chargé de « réaliser un spectacle ». Désirée Hermione Ngoma Légendes et crédits photo :Saintrick sur scène avec les élèves |