Forêt et diversification économique : les experts demandent le recadrement des activités

Le coordonnateur adjoint dudit projet, Jacques Ossissou, a fait cette proposition le 17 juillet à Brazzaville, lors d’une réunion qu’il a eue avec le ministre de tutelle, Henri Djombo, et une délégation de la Banque mondiale, partenaire financier. « Nous sommes venus rendre compte de l’évolution de la procédure de la restructuration puis du niveau d’exécution. Depuis le lancement de ce projet il y a un an et demi, nous avons constaté qu’il y a des activités qui étaient hors de portée », a déclaré Jacques Ossissou.

Le coordonnateur principal au département du développement durable de la Banque mondiale, Jean Christophe Carret, a souligné : « À chaque étape peuvent surgir des difficultés ou de nouvelles questions auxquelles on n’avait pas réfléchi. On est là pour discuter avec les équipes et voir ce qu’il faut faire pour mieux avancer. »

Notons parmi les activités réalisées depuis le lancement de ce projet : l’étude sur l’opérationnalisation du Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar) ; le renforcement de capacité de l’administration forestière ; la dotation des directions départementales des véhicules leur permettant d’assurer les missions de contrôles.

L’implication des peuples locaux et autochtones dans la gestion et l’aménagement des forêts naturelles et des plantations ; l’installation de la connexion Internet suivie d’un système informatique au sein des directions départementales, sont autant d’activités qui restent à accomplir.

Financé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale à hauteur de 15 milliards FCFA, le projet Forêt et diversification économique a pour objectif principal de permettre à l’administration forestière de la République du Congo d’améliorer la gestion des forêts.