Formation : les élus locaux et agents municipaux outillés sur la gouvernance des territoires et gestion foncière

Au total vingt-cinq personnes sont concernées par cet atelier organisé par le maitre d’œuvre social, le consortium GERAD-AIDL, conformément à sa lettre de mission et au plan de formation arrêté avec la coordination du Projet développement urbain et restructuration des quartiers précaires (Durquap).

Dégageant, pour sa part, l’intérêt de cette formation, Yela Gisèle chargée du projet au développement local du projet Durquap a expliqué qu’à travers cette session, le projet Durquap poursuit comme objectif le renforcement des institutions, les capacités du gouvernement et des collectivités locales. «Nous avons programmé tout un volet des renforcements de capacités des agents municipaux et des élus locaux  en vue d’aider ces derniers à renforcer la gouvernance participative urbaine à travers cette approche de transfert des compétences et de les doter aussi des outils nécessaires au pilotage de la stratégie de la restructuration des quartiers précaires», a-t-elle signifié.

Pour sa part, Amadou Diop, chef de mission de la maîtrise d’œuvre sociale a signifié que son travail consiste à collaborer avec les acteurs. L’objectif de la mission est que l’ensemble de ces acteurs  s’approprie  et accepte le projet. Ainsi dans ce contexte, le caractère participatif du projet est le maître mot dans ces conditions. «A Pointe-Noire, nous travaillons dans les quartiers de Mboukou et de Tchiniambi et à Brazzaville dans les quartiers de Mokondzi Ngouaka et Soukissa. Dès l’entame de notre prestation, nous avions commencé à faire les diagnostiques territoriaux de ces quartiers en présentant les forces et les faiblesses de ces quartiers et aussi les acteurs qui structurent et développent ces quartiers. Le projet Durquap a eu une bonne initiative de mettre en place au niveau de chaque quartier les comités locaux de développement représentatifs de la population », a-t-il indiqué.  Le Durquap est un projet du gouvernement financé et mis en œuvre conjointement avec la Banque mondiale pour une durée de cinq ans, de 2016 à 2021. D’un montant de 120 millions de dollars américains, dont 80 millions de dollars pour la Banque mondiale et 40 millions de dollars pour le Congo.