Gare à l’abus d’alcool chez les enfants !

Il y a trop de confusion dans le mental de nos jeunes élèves et de leurs parents qui pensent que pendant la période des congés scolaires il est permis aux enfants de faire abusivement usage de bières et de boissons alcoolisées de toutes sortes. Les vacances, s’il vous plaît, ne doivent pas permettre aux enfants de se couper des supports d’apprentissage. Elles doivent leur permettre de ressourcer leur énergie cérébrale grâce à des distractions saines qui leur permettront de se préparer en vue des études ou apprentissages à venir.

C’est aussi, au cours de ces mêmes vacances que les enfants, à travers des programmes montés par leurs parents, peuvent explorer les ramifications familiales en allant chez un oncle, une tante, un cousin, un grand-frère… Et pour certains parents, qui caressent l’idée de voir leur enfant bien encadré pour affronter la classe supérieure, les vacances scolaires sont une belle occasion d’assimiler les pré-notions de la classe supérieure en les inscrivant dans des centres d’encadrement dignes de ce nom.

Le constat que l’on doit faire est malheureusement trop souvent le suivant : c’est le jour même où les évaluations de passage en classe supérieure et les examens d’État prennent fin que les élèves s’adonnent à une dangereuse euphorie alcoolisée. Ils prennent d’assaut les bars, les buvettes, les boîtes de nuit et autres débits de boissons pour consommer de la bière à flots. Et si les parents ne sont pas rigoureux, le même élan persistera tout au long de la période des congés scolaires. Pire encore, une frange de parents encourage ce comportement en remettant à leurs enfants l’argent nécessaire pour ces débordements.

Les médecins et biologistes ne cessent pourtant de répéter que l’alcool n’est pas digéré, mais passe directement du tube digestif dans les vaisseaux sanguins, si bien qu’en quelques minutes le sang le transporte dans toutes les parties de l’organisme. Les conséquences biologiques sont le vieillissement prématuré des cellules, le risque permanent de diverses pathologies et une dépendance qui peut mener l’enfant aux pires débordements.

Sur le plan scolaire, l’élève perd ses aptitudes cognitives. En retard à l’école, il s’ennuie en classe, se dresse contre les professeurs, rejette les notions enseignées, devient un danger pour les autres élèves, bref hypothèque dangereusement son avenir.

Nous rejetons sans appel le pseudo-argument que l’alcool serait un stimulant qu’il convient de consommer. Les vacances scolaires ne doivent pas être pour les enfants l’occasion de s’alcooliser.