Gaz naturel : une production de 3 millions de tonnes attendue en 2025

Le navire flottant de transport de GNL attiendra le large de Pointe-Noire au deuxième semestre 2025. Construit par la société Wison, le méthanier dispose d’une capacité de production de 2,4 millions tonnes de GNL par an. La réalisation de ce projet intégré au développement du bloc Marine XII par l’Italien Eni positionne le Congo comme un acteur clé de l'Afrique subsaharienne sur le marché du GNL ; l’ambition des autorités congolaises étant de répondre à la demande croissante en énergie tout en renforçant la croissance nationale.

La mise à l’eau de ce méthanier intervient quelques mois après la mise en service, en février dernier, de la première usine flottante de liquéfaction d’une capacité de 0,6 million de tonnes/an de gaz. Celle-ci ouvre un nouveau chapitre des hydrocarbures au Congo, faisant d’Eni Congo l’un des importants investisseurs de ce secteur clé de l’économie nationale. « Cet événement marque le début d'un nouveau chapitre dans l'histoire énergétique de la République du Congo. Ensemble nous avançons avec détermination vers un avenir où sécurité, prospérité et responsabilité environnementale cohabitent harmonieusement », a assuré le ministre Bruno Jean Richard Itoua.

Le projet "Nguya Flng" représente, soutient-on, une avancée technologique majeure avec une capacité de liquéfaction de 2,4 millions de tonnes par an. En plus de l’installation existante Tango Flng, le méthanier atteindra une capacité totale de 3 millions de tonnes/an. Les travaux du navire flottant sont complétés à 80 %, avec une mise en service prévue fin 2025. De quoi satisfaire les autorités et leurs partenaires présents à Nantong, notamment le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo, Raoul Ominga, le directeur général des ressources naturelles globales d’Eni, Guido Brusco, ainsi que l'administrateur général de Lukoil Congo, Ilya Pshenichny.