Hydrocarbures : le Congo et l’Opep pour la stabilité du prix du pétrole

Le Koweïtien Haitham Al-Ghais a salué le rôle joué par la République du Congo depuis son adhésion en 2018 au sein de l’Opep, en assurant la présidence de la conférence des ministres en 2022. Le pays est un membre « très » important de l’Opep, d’après ce dirigeant, en contribuant à la promotion de l’organisation. « Je tiens à féliciter le pays pour son leadership, ses grandes réalisations dans le secteur gazier et pétrolier ainsi que des projets en cours », a-t- il assuré au sortir d’une entrevue avec le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Le secrétaire général a réitéré l’engagement de l’Opep de maintenir les prix des produits pétroliers et de mieux contrôler le marché. L’organisation est disposée à accompagner le Congo, dont l’économie est dépendante des revenus pétroliers, à réaliser ses projets dans le domaine des hydrocarbures, y compris ses investissements durables, notamment en matière de gaz naturel.

« Nous estimons, au niveau de l’Opep, que la demande mondiale en matière de l’énergie va augmenter de 23% au cours des vingt prochaines années. En raison de la croissance démographique en Afrique et dans le reste du monde, l’économie mondiale va doubler en termes de dimension et de besoin en énergie. Il faut, à l’avenir, passer au mix-énergétique. Tous les investissements que le pays réalise aujourd’hui participent de cette vision », a déclaré Haitham Al-Ghais.

Par ailleurs, le patron de l’Opep s’est engagé à soutenir le projet de formation des cadres congolais dans divers métiers de pétrole et de gaz. Il est favorable à la création d’une plateforme capable d’accueillir du personnel désireux de partager ses expériences et renforcer ses capacités. Des offres de formation seront proposées aux États membres au niveau de la division recherche, de la division administrative et financière, des technologies de l’information.

Signalons que pendant son séjour dans la capitale congolaise, le secrétaire général a échangé avec les plus hautes autorités, le ministre des Hydrocarbures et le Parlement. Son agenda prévoit une rencontre avec les étudiants avant de se rendre à Pointe-Noire pour rencontrer les dirigeants des compagnies pétrolières.