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Jeudi 5 Décembre 2013 - 3:02

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Anecdotes, petites phrases, cris du cœur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de sélectionner les idées les plus saillantes qui font la force des débats de société

« L’accélération de la croissance économique grâce au dividende démographique devient une réelle possibilité pour de nombreux pays africains, alors que le continent continue de s’efforcer de réduire la fécondité et la mortalité infantile. »
Abdalla Hamdok, secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence africaine sur la population et le développement tenue du 1er au 4 octobre à Addis-Abeba (Éthiopie).

« La dépendance de l’économie congolaise au secteur pétrolier est à la fois une source de rentes importantes et une source de vulnérabilité aux chocs externes. Le choix du Congo d’identifier le secteur minier comme secteur prioritaire est pertinent, car le pays a le potentiel de s’imposer comme un acteur majeur de l’industrie minière au niveau mondial. »
Sylvie Dossou, représentante de la Banque mondiale au Congo au cours de la première conférence internationale et exposition sur les mines solides du 3 octobre à Brazzaville.

« La mafia est un cancer et non une pieuvre. Tout comme cette maladie, elle peut s’attaquer à des cellules saines et se généraliser ou au contraire rester limitée ; un pays peut être en rémission et même la vaincre. Car la mafia comme toutes les institutions humaines est mortelle. »
Jacques de Saint-Victor, écrivain, auteur du livre Les Mafias et la Société démocratique (xixe-xxie siècles) paru aux Éditions Gallimard, lauréat du prix des Ambassadeurs 2013.

« En Afrique centrale, les éléphants subissent de plein fouet les effets du braconnage ; mais eu égard à l’importance de l’abattage illégal dans toutes les sous-régions, même les populations plus nombreuses d’Afrique australe et de l’Est sont confrontées à un risque si la tendance n’est pas inversée. »
Communiqué commun de l’Union internationale pour la conservation de la nature, la Cites et l’organisation de défense de l’environnement Traffic.

« On a longtemps traité l’administration congolaise de passoire. On recrute des personnes sans tenir compte de leur capacité à répondre aux attentes dans les administrations. »
Guy-Brice Parfait Kolélas, ministre, le 29 novembre à Brazzaville, lors de la première réunion des membres du haut comité de la fonction publique.

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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