Investissement : la diaspora congolaise, une niche à explorer

Mardi 18 Juin 2024 - 17:00

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L’Association des maires francophones a organisé le 18 juin à Brazzaville, avec l’appui de l’Agence pour la promotion des investissements (API), une formation au profit des collectivités locales sur le thème « Mobilisation des diasporas au profit des villes africaines ».

Destiné aux personnels des mairies de Brazzaville, Pointe-Noire, Kinkala, Ouesso et Pokola, l'atelier de formation a consisté à faire le profilage de la diaspora congolaise dans l’optique de trouver des stratégies susceptibles de l'amener à investir au pays. « Ce profilage a déjà établi un fichier important qui indique qu’il y a, par exemple, 64% des Congolais en France, 11% aux Etats-Unis, 8% en Belgique et 6% au Canada. Nous savons ce qu’ils exercent comme travail », a indiqué la directrice générale de l’API, Patricia Annick Mongo, avant de relever que ces statistiques permettront de mettre en place une stratégie proactive de promotion des investissements spécialement pour la diaspora« Nombreux désirent investir au pays mais peu sont ceux qui maîtrisent les procédures », a-t-elle renchéri.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes, a déclaré : « Le secteur du développement industriel dont nous avons la charge est le domaine par excellence où devrait s’exprimer les acteurs de la diaspora en quête d’opportunités et sensibles à l’orientation du pays en termes d’investissements ».

Pour ce faire, il sera nécessaire de maîtriser au mieux le potentiel existant, aussi bien en termes de population de la diaspora dans ses différentes composantes qu’en termes de flux d’investissements possibles et réalisables dans les différents secteurs de l’économie nationale. Au regard des exigences de la structure de financement du Plan national de développement qui accorde une part importante au secteur privé, 70% environ, il y a lieu de n’épargner aucun moyen pour mobiliser les ressources adéquates. De ce point de vue, la diaspora demeure un creuset à explorer davantage en vue de mobiliser opportunément et canaliser ses interventions qui sont d’un grand apport.

 

Lopelle Mboussa Lopelle

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