Italie : brève hospitalisation de Paolo GentiloniJeudi 12 Janvier 2017 - 17:15 Le Premier ministre, victime d’un malaise, a subi une intervention chirurgicale mineure à l’hôpital romain Gemelli : « Je vais bien », a-t-il twitté. C’est à son retour de Paris, en France mardi soir que le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a ressenti un léger malaise. Conduit à l’hôpital romain Agostino Gemelli (l’hôpital des papes), il y a subi une angioplastie, petite intervention sur un vaisseau sanguin qui n’a pas nécessité d’anesthésie générale. « Je vais bien », a-t-il twitté mercredi, remerciant pour les nombreuses marques d’affection qui lui sont parvenues de toute l’Italie et d’une bonne partie du monde. Ses médecins n’excluaient pas, jeudi, sa rapide sortie d’hôpital alors que lui-même indiquait la volonté de se remettre tout de suite au travail. Nommé Premier ministre le mois dernier, M. Gentiloni qui est âgé de 62 ans a entamé par Paris sa tournée de prise de contact avec les dirigeants européens. Après la France, il devait se rendre ce jeudi 12 janvier en Grande-Bretagne où était prévue une rencontre avec le Premier ministre britannique Teresa May. C’est, pour l’heure, le seul point de son programme qui a été supprimé, tout le reste devant se dérouler comme prévu. Est notamment maintenue, sa rencontre ce vendredi avec le président palestinien Mahmoud Abbas, en visite à Rome et au Vatican. La rencontre aura lieu à la primature italienne même. Des entretiens avec les dirigeants européens en Allemagne, au siège de l’Union européenne à Bruxelles sont à l’agenda du Premier ministre pour les jours qui suivent. Ministre des Affaires étrangères du Premier ministre Matteo Renzi, il a succédé à celui-ci après le rejet de l’emblématique référendum constitutionnel auquel M. Renzi avait imprudemment décidé de lier son sort politique. Parmi les nombreuses manifestations d’estime parvenues à M. Gentiloni, par message ou téléphone, sur son lit d’hôpital les médias affirment qu’il y a eu l’appel du président Sergio Mattarella et les nombreux coups de fil de M. Matteo Renzi en personne. En réalité, c’est un grand respect de la classe politique italienne qui s’est exprimée en cette circonstance. Leaders de gauche comme de droite et même de l’extrême droite ont souhaité une prompte guérison à M. Gentiloni. Même l’ancien Premier ministre (de droite) Silvio Berlusconi, pourtant lui-même aux prises avec des problèmes de santé, ne s’est pas soustrait à cette œcuménique ondée de civilités. Lucien Mpama Notification:Non |