Jean-Richard Bongo a été inhumé à VindoulouMercredi 17 Juillet 2013 - 10:00 Décédé le 5 juillet, Jean-Richard Bongo, président du conseil départemental du Kouilou de 2003 à 2013, a été conduit à sa dernière demeure le 17 juillet, au cimetière municipal de Vindoulou à Pointe-Noire De nombreuses personnalités, parents, amis et connaissances ont pris part à l’ultime cérémonie d’adieu à l’illustre disparu sur l’esplanade de l’Hôtel de la préfecture de Pointe-Noire : Antoinette Sassou N’Guesso, épouse du chef de l’État, Pierre Moussa, président de la commission de la Cemac, les ministres de la République, les corps constitués nationaux et départementaux, les sages et dignitaires de Bwali, les membres de la cour royale… Dans l’oraison funèbre lue par Charles Ngamfouomo, préfet, directeur général des Collectivités locales, le parcours administratif et politique de Jean-Richard Bongo a été exemplaire. « La leçon que peut en tirer la jeunesse congolaise, c’est la constance et la fidélité à ses engagements politiques, des vertus qui, dans les faits, se font de plus en plus rares au sein de la classe politique », a-t-il dit en saluant les mérites de celui que de nombreux habitants du Kouilou considéraient comme un patriarche, un pédagogue, un activiste politique, un syndicaliste, un chef de famille. « Que le cœur de chacun d’entre nous soit une partie de son tombeau à travers les bons souvenirs que nous gardons de l’illustre disparu, paraphrasant Jean Cocteau qui disait que le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants. » Sa vision de développement a consisté à relayer la modernisation du Congo initiée par le chef de l’État par la construction et l’équipement d’infrastructures de base dans les secteurs sensibles et prioritaires tels que la santé et l’enseignement, a ajouté l’orateur. Après le recueillement, Jean-Richard Bongo a été porté en terre au cimetière municipal de Vindoulou. Qui était Jean-Richard Bongo ? Il est né le 29 décembre 1937 à Mvouti, dans le département du Kouilou. Après ses études primaires à l’école de Mvouti et de Dimonika, il poursuit son cycle secondaire à Pointe-Noire et à Dolisie en décrochant son certificat de fin d’études de l’École normale à l’école de Mbounda, à Dolisie. Diplôme en mains, il commence sa carrière professionnelle à Madingou, dans la Bouenza. Plus tard se succèdent les promotions : directeur de l’école à Ngabé puis au Plateau des 15-Ans, à la Mfoa (Brazzaville) et à la Mosquée (Dolisie). Il va terminer sa carrière professionnelle avec un diplôme d’inspecteur de l’enseignement primaire obtenu à Yaoundé, à l’inspectorat du travail de cette ville. Jean-Richard Bongo a eu aussi une carrière politique, syndicale et administrative intense. Il fut membre du Conseil national de transition, dirigeant la commission des Affaires juridiques et administratives de 1997 à 2002. De 2007 à 2012, il a été député de la première circonscription électorale de Mvouti. Comme syndicaliste, il a été président du bureau coordonnateur des syndicats au Niari et au Kouilou avant d’occuper les fonctions de secrétaire à l’organisation et à la coordination à la Confédération syndicale congolaise. Il était aussi membre de la Coconex. Au sein du Parti congolais du travail, qu’il a rejoint en1974, il a été membre du bureau politique et du comité central en assumant les fonctions de membre de la commission de Contrôle et de vérification de 1984 à 1990 et président de la commission nationale de contrôle, de vérification et d’évaluation. Il fut aussi président du comité départemental du PCT au Kouilou et vice-président du comité régional du Niari. Jean-Richard Bongo était marié et père de onze enfants. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :En haut, Antoinette Sassou N'Guesso s’inclinant devant la dépouille de Jean-Richard Bongo.
En bas, le regretté Jean-Richard Bongo
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