Jeunesse

Comment faire en sorte que les jeunes Congolaises et les jeunes Congolais prennent leurs marques au sein  de notre société lorsqu’ils atteignent l’âge adulte ?

Comment garantir à chacun d’eux qu’au sortir de l’adolescence, il trouvera un emploi qui lui permette de gagner correctement sa vie et, partant, de fonder à son tour une famille ? Comment protéger les nouvelles générations de la précarité et donc du mauvais sort qui les guette ?

À ces questions nous allons très rapidement devoir répondre. Non par des paroles et des discours ésotériques, comme c’était trop souvent le cas jusqu’à présent, mais par des actes concrets qui fonderont le progrès économique et donc la paix sociale sur des bases solides.

Alors que notre pays s’affirme comme l’un des plus stables de l’Afrique centrale et que toutes les projections faites sur les dix ou vingt prochaines années garantissent qu’il continuera d’avancer pour peu que cette stabilité se renforce, l’enjeu que représente pour lui la jeunesse devient primordial. Non parce que le Congo pourrait être victime de troubles incontrôlés comme cela se produit dans d’autres parties du continent, mais parce que sa marche en avant dépendra de plus en plus de l’aisance dans laquelle vivront ses citoyennes et ses citoyens.

On ne le répètera jamais assez : l’Afrique en général, le Bassin du Congo en particulier, vont devoir gérer dans les décennies à venir un formidable accroissement de leurs populations. Enfin, pourvue des grandes infrastructures qui lui manquaient et que la colonisation n’avait pas su, ou pas voulu créer, cette partie du monde va voir se créer d’immenses marchés en son sein. Mais ce basculement dans un système économique ouvert, fondé essentiellement sur l’échange de biens et de services, ne se fera dans l’ordre que si les jeunes humains y trouvent leur place sans avoir à descendre dans la rue.

Pour le Congo, comme pour les nations qui l’entourent, la cause est d’ores et déjà entendue : rien de durable ne se fera et ne pourra se faire si la jeunesse ne bénéficie pas en priorité du « grand bond en avant » qui se dessine. Avis à tous ceux qui ambitionnent dans le proche avenir de jouer chez nous un rôle dans la conduite de la gouvernance publique.