Jeunesse africaine : les jeunes attendent de leur gouvernement plus d’implication pour leur accès à l’emploi

Si les jeunes africains veulent entreprendre, ceux qui ont franchi témoignent des difficultés rencontrées. Ainsi, 56%  des jeunes qui ont lancé leur entreprise font état de leur parcours très difficile ; pour 46% l’apport de l’Etat est quasiment nul ; et 30% évoquent des difficultés d’accès aux financements hors circuits informels (famille, amis, épargne personnelle).

Des écoles multiplient des initiatives pour sensibiliser les jeunes à la création d’entreprises. C’est le cas de l’initiative « Living the African Dream », dont l’objectif est de promouvoir et diffuser l’entrepreneuriat   chez les jeunes en Afrique grâce à la diffusion d’informations, de bonnes pratiques et de réussites entrepreneuriales sur une plateforme Internet. Un centre d’entrepreneuriat et d’innovation devrait ouvrir en septembre 2015 au Mali.

D’habitude laissées-pour-compte, la Banque africaine de développement va soutenir l’autonomisation économique des femmes africaines par une facilitation financière notamment le microcrédit. Plusieurs gouvernements africains mettent actuellement en place des programmes d’actions visant à les accompagner dans l’entrepreneuriat. C’est le cas du Sénégal, où le ministère de la Communication et de l’Economie numérique a annoncé la formation prochaine de 300 femmes dans la maintenance matérielle et logicielle des ordinateurs en entrepreneuriat.  

En France, le Quai d’Orsay et l’Agence française de développement (AFP) ont lancé un concours visant à mettre en lumière les réalisations les leaders de l’Innovation en Afrique, dénommé « 100 innovations pour un développement durable ». Le but du programme est de mettre en valeur les innovations dans le domaine du développement durable, notamment le recyclage des matières premières, la collecte des déchets, les techniques de construction de logements, l’éducation et la santé, conçus par les Africains.