Jeux africains : les réactions de quelques officiels au niveau des sites

Dimanche 20 Septembre 2015 - 17:15

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À l’issue des tournois de lutte et de tennis de table aux gymnases Henri-Elendé et Étienne-Monga, l’entraîneur national de lutte du Sénégal, Lansana Coly, et le trésorier général de la Fédération africaine de tennis de table, l’Ivoirien Berthe Bakhary, ont apprécié le niveau de la compétition et les installations sportives.

Lansana Coly : « C’est ma première fois de venir au Congo, j’ai admiré les Congolais qui ont été très accueillants, j’ai aussi aimé les installations sportives, la restauration, tout est bien. C’est une révolution, les infrastructures que nous avons vues au Congo, j’ai fait sept jeux, mais c’est pour la deuxième fois parce que l’Afrique du Sud a fait la même chose en 1999, et c’est exactement la même chose au Congo. À l’exemption, le Congo et l’Afrique du Sud, je ne vois pas pareille.»

Faisant le bilan de la participation sénégalaise, il a indiqué que le Sénégal qui espérait faire mieux s’est contenté de huit médailles dont une en or, deux en argent et cinq en bronze. « Je peux dire que nous avons eu la moyenne, c’était très difficile parce que c’est l’une des compétitions qui a regroupé beaucoup de pays et beaucoup de talents aussi. Cela a été très difficile, mais nous sommes quand même sortis avec ces huit médailles.»

Berthe Bakhary : « Les leçons que l’on peut tirer, c’est que l’Afrique a un très bon niveau technique, mais nous avons quelques difficultés à dégager le leadership de l’Égypte et du Nigeria. Le Congo tente de s’encadrer entre les deux mais apparemment on n’y arrive pas, ils ont dominé le tennis de table africain et continuent à le dominer, c’est la loi du sport. Concernant l’organisation des 11es Jeux africains, nous n’avons pas eu de souci, nous avons le matériel, les équipements, nous nous sommes complétés parce que l’organisateur ne connaissaient pas tous les équipements. De ce côté, nous n’avons pas à nous plaindre, surtout avec les infrastructures qui existent, c’est fantastique.»

 

L’ivoirien a enfin invité la jeunesse africaine à comprendre que le sport est devenu aujourd’hui un enjeu à la fois national et en même temps un pourvoyeur d’emplois. « Grâce au sport, on peut franchir les étapes dans la société, donc nous encourageons les jeunes à pratiquer le sport, ce qui est sûr c’est qu’ils sachent que le haut niveau à des exigences.»

Assane Ndiaga Diop, journaliste sénégalais: « Je dois avouer que je n’ai jamais vu de telles infrastructures dans la sous-région et même en Afrique. Je pense même que l’impact de ces sites va au-delà du cadre du Congo : c’est un atout pour le continent tout entier. Quant au niveau des épreuves, c’était de bonne facture, même si aucun record d’Afrique n’a été battu. J’ai déjà couvert huit éditions des Jeux africains et je suis ravi de ce que j’ai vu à Brazzaville. Un seul bémol toutefois, pour nous autres les journalistes, l’absence de tribunes de presse équipées du bureau de travail »

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Lansana Coly et Berthe Bakhary; credit photo Adiac

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