Journée mondiale de la radio : l'ONU insiste sur le rôle vital du médium en cas de criseSamedi 13 Février 2016 - 13:00 Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné dans un message à l'occasion de la journée mondiale de la radio célébrée le 13 février « l’importance de ce moyen de communication en cas de conflit ou catastrophe ».
« En temps de crise et dans les situations d'urgence, la radio peut être vitale. Pour les personnes qui vivent dans des sociétés déstabilisées, qui sont victimes d'une catastrophe ou qui ont un besoin urgent de s'informer, la radio est susceptible de sauver des vies», a déclaré le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, ajoutant que les stations de radio locales permettent également à des communautés marginalisées de faire entendre leur voix. Le patron de l’ONU est revenu à maintes reprises sur l’urgence humanitaire en raison de l'approche éminente du Sommet mondial sur l'action humanitaire qui se tiendra en mai prochain, « la communauté internationale doit pouvoir mieux exploiter encore la radio dans les situations d'urgence », a appelé Ban Ki-moon. Par ailleurs, malgré l’avènement des réseaux sociaux et des multiples chaînes de télévision, « la radio reste le meilleur moyen pour atteindre les populations dans les situations d'urgence et de catastrophe », a argumenté le conseiller spécial de l'ONU pour la prévention du génocide, Adama Dieng. Prenant l'exemple de la crise syrienne ayant forcé des millions de personnes à quitter leur foyer et des centaines de milliers d'entre elles à tenter de gagner l'Europe à l’aide des pirogues, Adama Dieng ajoute « il y aura toujours au sein de ces groupes quelqu'un avec une radio transistor ». Le conseiller spécial de l'ONU a martelé que rien ne saurait remplacer la radio qui redonne de l'espoir aux populations. Le CSLC déplore l’agression physique des journalistes Au Congo cette journée a été célébrée sur fond de polémique et d'agressions physiques. Des professionnels de radio y compris leurs confrères des autres médias, continuent de faire l’objet de plusieurs menaces. Le 9 février dernier, alors que des journalistes congolais se rendaient à l’aéroport international de Maya-Maya pour couvrir l’arrivée du général Jean-Marie Mokoko, ils ont été violemment pris à partie. Sans avoir nommé un quelconque responsable, le Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC) « constate le recul de la liberté d’accès aux sources d’information, et rappelle l’obligation des pouvoirs publics à assurer un environnement de travail sécurisé aux journalistes ». À cet effet, le CSLC a invité dans un communiqué vendredi, « les journalistes et entreprises de presse victimes des exactions de tout genre à user des voies de recours légales pour faire valoir le respect de leurs obligations professionnelles et du droit à la protection des journalistes dans le libre exercice de leur métier ».
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