![]() Justice : Eddy Kapend retenu encore en prisonJeudi 7 Janvier 2021 - 16:45 Certains réglages administratifs sont nécessaires en vue de permettre la libération de l’ex-aide de camp de feu Laurent-Désiré Kabila ainsi que d’autres co-accusés dans l’affaire de l’assassinat de l’ex-chef de l’Etat. La Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP a affirmé suivre de très près le dossier des présumés assassins du feu président Laurent-Désiré Kabila assassiné le 16 Janvier 2001. L’ONG de défense des droits de l’homme indique, dans un communiqué du 7 janvier 2021, que le colonel Eddy Kapend et ses co-accusés dans cette affaire, bien qu'ils bénéficient de la mesure de la grâce présidentielle, sont toujours détenus à la Prison centrale de Makala (PCM). La FBCP affirme que certaines formalités administratives sont exigées avant leur libération. Ces commodités administratives sont notamment la transmission de l’ordonnance de leur libération aux autorités judiciaires et de la PCM pour son application. C’est seulement après ce geste attendu du ministre chargé de la Justice que ces personnes bénéficiaires de la grâce présidentielle décidée par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, vont recouvrir la liberté. Vingt-cinq personnes au lieu de vingt-trois L’ONG note qu’il y a vingt-cinq personnes impliquées dans ce dossier de l’assassinat du feu Laurent-Désiré Kabila qui attendent leur libération, contrairement au chiffre de vingt-trois annoncé par Radio France internationale et d’autres médias internationaux. A en croire la FBCP, il s’agit notamment de Leta Mangasa, Nono Lutula, Eddy Kapend, Mutindo Kitambala, Emma Ndongo, Yav Ditend, Amisi Bakuka, Itongwa Ngirinda, Mississippi Kasongo, Bisimwa Chubaka Jimmy, Balungwe Ildefonse, Willy Biloko, Murhanzi Fils ainsi que de Kibonge Muluba. Il y a également Bosco Bitanda, Césaire Muzima, Pascal Marhegane, Bahaya Maheshe Bernard, Baguma Gervais, Kashindi Mubone, Marcellin Chambon, Mukanirwa Djodjo, Chibunga, Chiribagula Mulume Jean. Eddy Kapend et ses co-accusés ont passé presque vingt années en prison à la suite de leur condamnation dans le procès sur l'assassinat de l’ancien président de la République en janvier 2001. Laurent-Désiré Kabila, rappelle-t-on, a été assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau officiel par l’un de ses gardes du corps, tué immédiatement après avoir tiré sur le président. Son aide de camp, le colonel Eddy Kapend et l’ancien chef de l’Agence nationale des renseignements, Georges Leta, qui ont toujours nié avoir participé à un complot contre le chef de l’Etat, ont été parmi les principaux condamnés. Tous les accusés dans cette affaire ont bénéficié de la grâce présidentielle du 31 décembre 2020, « qui est une mesure d’une portée générale avec un caractère impersonnel », tel que l’a déclaré à l’AFP le directeur adjoint de la presse présidentielle, Giscard Kusema. Et de noter que ce processus avait commencé d’abord le 30 juin 2020 où le président de la République a décidé de commuer la condamnation à mort à la prison à vie. Et le 31 décembre 2020, le chef de l’État a commué la prison à vie à 20 ans de prison. Or, l’ordonnance présidentielle précise que les personnes condamnées à 20 ans de prison et ayant purgé leurs peines au 31 décembre 2020 doivent être libérées. Eddy Kapend et certains de son groupe ont donc bénéficié de cette mesure de grâce présidentielle intervenue après que le président Tshisekedi ait mis fin le 6 décembre à la coalition qu’il formait avec son prédécesseur Joseph Kabila. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Le colonel Eddy Kapend/DR Notification:Non |