Kouilou : le budget primitif 2018 du conseil départemental arrêté à la somme de 4 936 550 060 FCFAJeudi 1 Mars 2018 - 19:36 Le montant a été rendu public, le 28 février, à l’occasion de la clôture des travaux de la deuxième session ordinaire dite budgétaire de ce conseil à la préfecture du Kouilou située à Loango. Édifiant l’auditoire sur le montant total de ce budget, Alexandre Mabiala, président du conseil départemental du Kouilou, a expliqué que ce budget primitif exercice 2018 vient d’être adopté avec méthode, rigueur et responsabilité. Il est équilibré en recettes et dépenses à la somme de 4 936 550 060 FCFA, soit un accroissement de 1 487 299 000 FCFA avec augmentation de 43% par rapport à l’exercice précédent. «Ainsi, la structure de notre budget se présente de la manière suivante : fonctionnement 2 678 329 750 FCFA, investissement 2 258 220 310 FCFA. Une marge plus responsable devra nous rendre attentifs aux orientations multiples du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, garant de l’unité, de la paix, du bien-être collectif et de la démocratie au Congo », a-t-il déclaré. Au cours de cette session budgétaire, le conseil départemental du Kouilou a fait quelques recommandations à l’égard du bureau exécutif, à savoir la mise en place d’une cellule spéciale élargie aux conseillers à la cellule antipollution et à la direction de l’environnement pour le contrôle et le suivi de toutes les activités liées au projet de création et d'implantation d’une zone de décharge et d’enfouissement des ordures et déchets industriels inertes et banal au Kouilou; la mise en action d’une mission d’enquête sur les décharges privées de Tchissanga et Mengo couplée à des inspections périodiques conformément aux textes en vigueur avant l’ouverture de la décharge du conseil départemental du Kouilou ; l’achèvement des travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires de 2008 en 2010; la construction du pont de Loungui et l’ouverture de la route Bioko-Sexo et autres. S’exprimant à l’occasion de cette cérémonie, Paul Adam Dibouilou, préfet du département, a pour sa part soulevé les problèmes de nature à troubler l’ordre public qui caractérisent actuellement son département, notamment la destruction du massif forestier de Liambou occasionnant la perte en vies humaines, les incendies perpétrés dans les villages de Kondi et Nioumbi dans le district de Ndzambi, les conflits ensanglantés résultant des problèmes fonciers, les agressions à l’égard des sociétés d’exploitation des minerais au Kouilou, le désordre et l’insécurité dans les villages Yebo et Banda Kayes dans le district de Kakamoeka, des accrochages politiques et autres. « Aujourd’hui, il convient d’évoquer toutes ces préoccupations qui méritent une certaine prise de conscience dans le rôle délibérant qui est le vôtre pour qu’ensemble, nous puissions nous engager dans une collaboration afin de mieux sauvegarder la sécurité des biens et des personnes au Kouilou », a-t-il indiqué.
Séverin Ibara Légendes et crédits photo :Photo Adiac: Tribune officielle des travaux Notification:Non |