Le monde en brefVendredi 23 Septembre 2016 - 19:30 Syrie. Un véritable déluge de feu s'est abattu vendredi sur les quartiers rebelles d'Alep soumis à des raids d'une violence inouïe du régime syrien et de son allié russe, prélude à une opération terrestre d'envergure sur la partie de la ville où vivent 250.000 habitants. Les bombardements se succèdent sans discontinuité, les destructions sont considérables et les services de secours totalement impuissants. Des avions de reconnaissance survolent la zone avant que les bombardiers viennent tirer leurs missiles. Cette intensification des bombardements survient alors que l'incertitude demeure sur une nouvelle rencontre à New York pour un rétablissement du cessez-le-feu en Syrie entre les chefs de la diplomatie de la Russie et des Etats-Unis, dont les pays soutiennent des camps opposés dans le conflit et les échanges diplomatiques ont été acrimonieux depuis que la trêve a volé en éclats lundi. Mali. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a mis en garde vendredi contre la volonté d'expansion des groupes extrémistes et terroristes au Mali, et la multiplication des affrontements qui ralentissent la mise en oeuvre des accords de paix. "Des progrès tangibles ont été réalisés" depuis la signature des accords de paix en mai-juin 2015, a assuré M. Keïta à l'ouverture d'une réunion internationale sur le Mali en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Mais "l'extension des actions terroristes et de banditisme au centre du pays", "la volonté d'expansion des groupes extrémistes et terroristes affiliés à Al-Qaïda et à Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique)" minent l'application des accords de paix, a-t-il mis en garde. Le président malien a également évoqué la multiplication des trafics d'armes, de drogue, de migrants, et des affrontements entre membres signataires de l'accord. "Tous ces facteurs créent un climat délétère", a souligné M. Keïta, tout en réaffirmant sa détermination à tenir les engagements pour la paix. "C'est ainsi que nous allons tenir la conférence d'entente nationale dans le courant du dernier semestre 2016, pour faire émerger une vision commune de notre nation", a-t-il assuré.
Faune sauvage. De New York à Tokyo en passant par Paris, Rio et Johannesburg, les défenseurs des animaux sauvages sont appelés à descendre dans la rue samedi dans le cadre d'une "marche mondiale", selon ses organisateurs. Cette marche est organisée le jour de l'ouverture à Johannesburg, en Afrique du Sud, d'une réunion de la Convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées d'extinction (Cites), un traité signé par 182 pays, destiné à protéger la faune et la flore menacées par la surexploitation commerciale. Des marches sont prévues dans environ 130 villes dans le monde, selon le site Global March for elephants and rhinos. La conférence qui se tient à partir de samedi jusqu'au 5 octobre dans la plus grande ville d'Afrique du Sud va se pencher sur 62 propositions destinées à assouplir ou durcir des restrictions commerciales visant quelque 500 espèces. Cinq d'entre elles seront plus particulièrement suivies: l'éléphant d'Afrique, le rhinocéros blanc du Sud, le pangolin, le lion et les requins.
Huile de palme. De plus en plus de grandes marques utilisent désormais uniquement de l'huile de palme certifiée durable, dont le groupe italien Ferrero, l'un des plus grands acheteurs de ce produit, mais beaucoup d'autres n'ont pas tenu leurs promesses vis-à-à-vis des consommateurs, selon un rapport du WWF. L'huile de palme est très décriée en raison de la déforestation provoquée par l'expansion de la culture des palmiers à huile notamment dans le Sud-Est asiatique. Selon une analyse de la Commission européenne, elle a un impact climatique négatif trois fois plus important que les énergies fossiles. La RSPO (Roundtable on a sustainable palm oil, table ronde pour une huile de palme durable) regroupe les principaux opérateurs de l'huile de palme sur une base volontaire pour veiller à limiter les impacts de sa production sur l'environnement et la vie des collectivités. Environ 17% de la production mondiale d'huile de palme est certifiée RSPO. OMS. Six États membres de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) ont présenté chacun un candidat pour succéder à Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, selon un communiqué publié vendredi par cette agence de l'ONU. Il s'agit de 4 hommes et de 2 femmes : le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus (Ethiopie), le Dr Flavia Bustreo (Italie), le professeur Philippe Douste-Blazy (France), le Dr David Nabarro (Royaume-Uni), le Dr Sania Nishtar (Pakistan) et le Dr Miklós Szócska (Hongrie). Les 194 Etats membres de l’OMS avaient la possibilité de présenter des candidats jusqu'au 22 septembre. Le Dr Margaret Chan (Chine) avait été élue pour la première fois à ce poste en 2006 et elle terminera son second mandat le 20 juin 2017. Les 1er et 2 novembre prochains, un forum sera organisé afin de permettre aux candidats de se présenter et de répondre aux questions des Etats membres concernant leur candidature. Les Etats membres éliront le nouveau directeur général en mai 2017 lors de l'assemblée mondiale de la santé. Il prendra ses fonctions le 1er juillet 2017.
D'après AFP Notification:Non |