Littérature : « Meurtre au château du bois », premier roman policier de Patrice Biabé chez HémarSamedi 16 Janvier 2016 - 15:47 C’est un roman qui relate une histoire d’amour, au départ morale et qui devient par la suite immorale. Il s’agit en fait de Douzaîna clâtre encore appelé Douz qui tombe amoureux d’une jeune fille Aînata, une récidiviste. Cette jeune fille a commis dans son passé un meurtre qui l’a condamné à quatre ans d’emprisonnement ferme. Elle sort de la prison après avoir purgé sa peine et décide de refaire sa vie. Aînata rencontre Douz, un vieil ami du collège, un jeune homme qui a beaucoup d’argent hérité de ses parents. Il demande la fille en mariage sans pourtant connaitre la vie antérieure de cette dernière qui cache son côté criminel. Ils se marièrent par la suite sous le régime de la communauté des biens et Aînata y trouve là une porte de sortie. Les deux conjoints passèrent une meilleure vie de couple de laquelle sera issu un enfant. Après le mariage, Douzaînata change de comportement. Ces nombreuses sorties lui permettent de retrouver une vieille maîtresse Douz délaisse alors son épouse au détriment de la maîtresse. Aînata qui attendait de son mari une vie de rose, n’a pas pu supporter cette situation, la poignarde avec un couteau bien aiguisé et celui-ci trouve la mort. Rusée, Aînata maquille bien son crime en déplaçant le corps et, met le feu au château du bois pour dissimuler les preuves de son crime. Les inspecteurs qui arrivent pour enquêter ne sont pas en réalité venus pour ce crime mais, pour arrêter Douz qui est recherché pour usage de faux. La jeune fille découvre qu'elle n'était pas seule dans le faux, son mari Douz était aussi impliqué dans la malversation. Cette enquête criminelle n’aboutira pas, car la police va l’abandonner par manque de preuves. Malgré ce mystère, l’enfant qui jouait dans la cour avec ses amis découvre les restes mortels de son père dans la piscine. L'affaire qui était mise de côté, surgit. L’auteur laisse le public dans une soif inédite. Ces investigations arriveront-elles jusqu’au bout avec des fausses pistes créées par Aînata ? Répondant à l’une des questions du public, l’auteur a rassuré ce dernier qu’il n’a jamais fait l’école de criminalité. « Nous sommes les premiers à voir les choses arrivées. Les écrivains écrivent et mettent à la disposition des consciences. Ils vous montrent ce qui va arriver, c’est cette capacité que nous possédons » et de poursuivre « Ne vous étonnez pas que demain il y a un autre genre de roman de Patrice Biabé sur le marché. J’ai des prémices à la maison. Je crois encore aux romans policiers ». La cérémonie de présentation et de dédicace du roman « Meurtre au château du bois », s’est deroulée le 15 janvier aux Vendredis litteraires qui se tiennent au Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad). Il compte 134 pages, subdivisées en dix-huit parties. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo1 : l’auteur expliquant son œuvre , Photo 2 : la couverture de « Meurtre au château du bois » de Patrice Biabé
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