Lutte contre le changement climatique : la Banque mondiale envisage d’octroyer 16 milliards de dollars aux pays africainsJeudi 26 Novembre 2015 - 15:30 Pour encourager et aider les Etats africains à faire face au fléau du changement climatique, la Banque mondiale a décidé de leur octroyer une somme d’environ seize milliards de dollars d’ici 2020. L’annonce a été faite le 24 novembre. Dans un communiqué, l’institution de Bretton Woods devrait pour sa part contribuer à hauteur de cinq milliards de dollars pour la réussite de ce plan d’aide humanitaire. Ceci, à travers l’Association internationale de développement( AID) qui disposerait d’un fonds consacré aux pays les plus pauvres. Cependant, pour arriver à la totalité du montant promis, le reste devrait être levé auprès de plusieurs organisations de développement, notamment ceux des pays partenaires. En outre, selon la Banque mondiale, ce plan d’aide, qui devra être présenté pendant la grande réunion internationale sur le climat (COP21) qui se tiendra à Paris à partir du 30 novembre, financera principalement la promotion de pratiques agricoles intelligentes, la préservation de forêts et d'environnements vulnérables, la réduction de l'érosion des côtes et le développement de production des énergies vertes. «L'Afrique subsaharienne est hautement vulnérable face aux chocs climatiques. Notre plan identifie des étapes concrètes que les gouvernements africains peuvent prendre pour s'assurer que leurs pays ne perdront pas les gains de croissance économique si chèrement gagnés », a indiqué le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Spécifiant les effets négatifs du changement climatique au niveau du continent africain, le vice-président de la Banque mondiale en charge de la région Afrique, Makhtar Diop a reconnu que l'Afrique est le continent qui contribue le moins à l'émission de gaz à effet de serre, alors qu’il souffre le plus de l'impact du changement climatique. « l’Afrique ne contribue qu’à hauteur de 2% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre », a-t-il conclu. Notons que, selon des études de la Banque mondiale, une augmentation de 1,5 à 2 degrés Celsius de la température d'ici 2030 et 2040 causerait une réduction de 40% à 80% de la surface des terres arables en Afrique. De même, une augmentation d’un mètre du niveau de la mer ferait perdre 18 000 km2 de terres à l'Afrique de l'Ouest.
Rock Ngassakys Notification:Non |