Lutte contre le djihadisme : l’Afrique de l’Ouest réunie à Paris pour faire face aux nouveaux enjeux de lutte contre le terrorisme

Il s’agit d’une rencontre avec cinq Etats du Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad)  membres du G5 Sahel, élargie à la Côte d’Ivoire, au Bénin, au Sénégal, à la Guinée, au Togo et au Cameroun. Ces pays étaient représentés par leurs ministres de l’Intérieur ou de la Défense autour de leur homologue français, Bernard Cazeneuve, qui a déclaré : « nous avons réaffirmé notre engagement à lutter, avec une totale détermination, contre le terrorisme djihadiste ».

Il a rappelé que la menace d’Aqmi sur l’Afrique de l’Ouest reste vive, avant de faire allusion à la participation de Paris aux opérations militaires au Mali depuis 2013. Puis, il a noté l’enjeu régional du terrorisme en Afrique de l’Ouest et dans la bande sahélienne, et exprimé son soutien au Cameroun qui vient de perdre six soldats dans le nord du pays lors d’une attaque attribuée à Boko Haram. Enfin, il a annoncé une série de mesures, donc la mise en place d’un programme de mobilisation à l’échelle régionale, la réalisation d’un « guide pratique » de détection de la radicalisation et la multiplication des exercices de terrain.

Il a également été question de la réforme des systèmes de sécurité ou la mise en place de juridictions antiterroristes ; le contrôle des frontières, de la nécessité de couper les sources de financements du terrorisme, notamment le trafic de drogue et d’êtres humains. Une réunion préparatoire avant le sommet Afrique-France de Bamako aura lieu en janvier 2017.