Lutte contre le sida : le Fonds mondial soutient les nouvelles lignes directrices de l’OMS

Mardi 16 Juillet 2013 - 15:45

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Les directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)  recommandent de proposer au patient le traitement antirétroviral (TAR) à un stade plus précoce.  Car des  récentes études prouvent qu’un TAR administré plus précocement aide les personnes porteuses du VIH à vivre plus longtemps et en meilleure santé. En plus, il réduit substantiellement le risque de transmettre ce virus à d’autres personnes.

La nouvelle approche ainsi appliquée pourrait éviter 3 millions de décès et prévenir 3,5 millions de nouvelles infections par le VIH entre ce jour et 2025.

 Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui soutient cette nouvelle stratégie, laisse entendre dans un communiqué de presse que « les nouvelles recommandations thérapeutiques édictées par l'Organisation mondiale de la Santé marqueront une accélération des efforts visant à supprimer le VIH de la liste des menaces pour la santé publique ».

« Nous nous réjouissons de voir l'OMS prendre cette mesure importante », a déclaré Mark Dybul, le directeur exécutif du Fonds mondial tout en soulignant que ces nouvelles orientations  aideront les pays à mettre au point leurs programmes et à concevoir leur riposte face à une situation épidémiologique qui leur est propre, notamment en prenant en considération les zones sensibles où la transmission est importante.  

Les nouvelles recommandations de l’OMS, révèle le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, simplifient le traitement de première intention par la prise, une fois par jour, d'une association de médicaments en doses fixes. Elles appliquent, en outre, le même protocole thérapeutique de première intention pour toutes les catégories de personnes qui ont besoin d'un traitement.

 Le Fonds mondial pense que ces mesures devraient être particulièrement utiles pour permettre aux pays d'élaborer des protocoles thérapeutiques de première et de seconde intention plus simples et plus efficaces. Cela renforcera la capacité à sauver des vies et permettra d'optimiser l'utilisation des ressources. 

De plus, en encourageant un traitement plus précoce, les lignes directrices garantissent l'équité des recommandations à l'échelle internationale, tout en laissant aux pays la souplesse de se concentrer en premier lieu sur les personnes qui en ont le plus besoin. Un traitement plus précoce peut présenter des avantages cliniques pour les personnes séropositives mais également diminuer le nombre de nouvelles infections.

Aline Nzuzi